Maroc-Australie: Appel à la mise en place d’un cadre juridique pour booster les échanges commerciaux

L’Ambassadeur d’Australie au Maroc, Michael Cutss, a été reçu le 19 janvier, au siège de l’Asmex, par le Président de la Commission Europe de l’Asmex (Association Marocaine des Exportateurs), Philippe-Edern Klein.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du développement des échanges commerciaux et relations bilatérales, qui demeurent encore très faibles entre les deux pays, afin de positionner le Maroc en tant que partenaire privilégié en Afrique pour l’Australie et hub pour les marchés d’Afrique subsaharienne, selon un communiqué de l’association.

Au cours de cette rencontre les deux parties ont mis l’accent sur les possibilités d’augmenter leurs échanges commerciaux en exploitant les complémentarités existantes de part et d’autre, et la nécessité d’attirer une nouvelle vague d’investisseurs australiens au Maroc.

Doing business with Australia : En ce qui concerne les principaux axes de renforcement de la coopération bilatérale, les deux parties ont souligné la nécessité de promouvoir la coopération entre le Maroc et l’Australie au niveau agricole et agroalimentaire, en évoquant dans ce sens l’existence d’énormes opportunités dans l’exportation des produits agroalimentaires marocains vers l’Australie et l’utiliser par la suite comme hub pour les marchés de l’Asie du sud est, ainsi que profiter de l’expertise australienne en matière de technologies agricoles.

Dans le but de fluidifier ces échanges, cette rencontre a marqué l’ultime importance d’assurer la mise en place d’un cadre juridique avec des quotas, pour encourager les opérateurs économiques des deux pays à créer du business.

Les deux parties ont également proposé de mener ensemble des actions afin de sensibiliser les opérateurs économiques marocains sur les opportunités d’affaires à saisir sur le marché australien, il a été donc convenu d’organiser un webinaire « Doing Business with Australia » prochainement. Celui-ci pourrait être suivi, par la suite, d’une mission B2B en fonction des centres d’intérêts recensés.

La réaction /Le7tv