À Bruxelles, ce 21 mai, un théâtre d’ombres s’est joué en marge de la réunion Ministérielle UE-UA. Dans les couloirs feutrés des institutions Européennes, une présence dérangeante, intrusive et fondamentalement illégitime a jeté un froid glacial : celle des soi-disant représentants du « polisario » et sa pseudo « rasd », créature artificielle du régime algérien et façade grotesque d’un projet séparatiste moribond.
Sans invitation, sans statut, sans reconnaissance, les représentants de cette pseudo-entité de la « rasd » se sont incrustés dans une réunion de haut niveau comme des passagers clandestins, escortés discrètement par leur tuteur attitré : le Ministre Algérien des Affaires Étrangères, seul à encore leur tendre la main dans les arènes diplomatiques.
Un isolement humiliant pour l’Algérie : la pseudo « rasd » réduite à une présence fantomatique:
Le camouflet a été total. En espérant s’imposer sur la scène européenne, les séparatistes se sont vus infliger une invisibilisation méthodique. Aucun drapeau, aucun insigne, aucune mention protocolaire. Là où les délégations africaines étaient accueillies avec les honneurs dus aux États Souverains, les « représentants » du « polisario » ont été relégués à l’arrière-plan, désignés sur une pancarte blanche griffonnée d’un vague « sadr », comme une note de bas de page indésirable.
L’image la plus parlante de cette débâcle fut celle de la Haute Représentante de l’UE quittant ostentatoirement la salle lorsque le séparatiste a tenté de prendre la parole. Une réponse claire, nette, implacable : cette entité fantôme n’a ni légitimité ni droit de cité dans les enceintes européennes.
L’UE sanctuarise sa position : ni reconnaissance, ni ambiguïté
L’Union Européenne n’a pas seulement ignoré les imposteurs : elle a réaffirmé avec force sa position juridique et politique. Dès le vendredi précédent, le porte-parole de l’UE avait tenu à rappeler que « ni l’Union européenne ni aucun de ses États membres ne reconnaît la rasd », précisant que « l’UE n’a adressé aucune invitation à cette entité ».
Ce rappel cinglant visait à couper court à toute tentative de récupération ou d’intox algérienne. En vérité, la présence des séparatistes n’était qu’un fardeau importé par l’Union africaine, qui, elle-même, peine à assumer cette anomalie historique imposée jadis par un lobbying algérien désormais obsolète.
Un fiasco diplomatique total pour Alger et ses marionnettes
Ce qui devait être une démonstration de visibilité s’est transformé en démonstration d’inexistence. Aucun contact, aucune rencontre bilatérale, aucune reconnaissance tacite ou explicite. Le seul interlocuteur du « polisario » fut Alger, révélant l’évidence que tout le monde connaît mais que certains feignent encore d’ignorer : le « polisario » n’est qu’une marionnette, et l’Algérie, son marionnettiste maladroit.
La stratégie du régime algérien, fondée sur le mensonge historique, la victimisation et la manipulation, vole aujourd’hui en éclats. Le soutien massif de l’Union européenne à l’initiative marocaine d’autonomie, saluée comme sérieuse, crédible et réaliste, achève de marginaliser ce projet séparatiste né dans les laboratoires idéologiques d’un autre siècle.
La réunion de Bruxelles aura eu le mérite de clarifier les choses. Non seulement les séparatistes ont été humiliés, mais le régime algérien, en persistant à vouloir imposer une imposture géopolitique, s’est exposé au ridicule. Face à la lucidité croissante de la communauté internationale, la mascarade du « polisario » ne fait plus illusion.
Le message de l’Union Européenne est limpide : il n’y aura ni reconnaissance, ni compromis avec les illusions séparatistes. Le Sahara est Marocain. L’avenir se construira avec le Maroc, et non avec les spectres d’un passé idéologique révolu.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv