Ce samedi 12 avril 2025, la capitale française a vibré sous les pas de milliers de manifestants africains, principalement issus des communautés du Mali, du Niger et du Burkina Faso, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Leur cible ? Le régime militaire en Algérie, dénoncé sans détour comme le « parent du terrorisme dans le monde », une accusation lourde, scandée à haute voix dans les rues de Paris, pancartes brandies, regards révoltés.
L’Algérie pointée du doigt par l’Afrique insurgée:
À travers cette mobilisation inédite, c’est toute une jeunesse africaine, trahie et humiliée, qui a choisi de crier son ras-le-bol face à l’arrogance destructrice du régime d’Alger. Car derrière les discours mielleux de fraternité africaine, le pouvoir militaire algérien agit en coulisses comme un fossoyeur de la stabilité régionale.
Pendant que les généraux algériens se drapent dans les habits trompeurs de la diplomatie panafricaine, ils alimentent en réalité les réseaux terroristes, instrumentalisent les groupes armés, financent le chaos, et sèment la discorde entre peuples frères. Ce que dénoncent aujourd’hui avec force les ressortissants du Sahel, ce sont les connivences sordides du régime algérien avec ceux-là mêmes qui plongent le continent dans le sang et l’instabilité.
L’Algérie, pyromane du Sahel :
Depuis des années, le pouvoir d’Alger joue un double jeu cynique : il prétend lutter contre le terrorisme tout en le nourrissant discrètement, pensant pouvoir contrôler les flammes qu’il a lui-même allumées. Les militaires algériens, installés dans une posture de donneurs de leçons, n’ont en réalité qu’un objectif : affaiblir leurs voisins pour mieux asseoir leur hégémonie régionale, quitte à soutenir des forces obscures et semer la terreur à leurs frontières.
Les régimes du Sahel le savent. Les services de renseignements l’attestent. Et aujourd’hui, les peuples le dénoncent. De Bamako à Niamey, de Ouagadougou à Paris, le voile est tombé sur les machinations d’un pouvoir algérien corrompu, manipulateur et dangereux.
Une révolte populaire légitime et salutaire
La manifestation de Paris n’est pas une simple marche. C’est un acte de résistance contre une imposture géopolitique. C’est le cri d’un continent qui refuse de rester sous la coupe d’un pouvoir militaire algérien qui se présente comme un rempart contre l’Occident tout en pactisant avec les ténèbres du terrorisme.
Les slogans scandés aujourd’hui – « L’Algérie, parent du terrorisme », « Généraux assassins, vos mains sont rouges de sang », « Le Sahel n’est pas votre terrain de jeu » – résonnent comme une claque monumentale dans le visage d’une junte en perte de légitimité.
L’heure de vérité a sonné pour le régime algérien:
Cette mobilisation historique est un avertissement. Le régime militaire d’Alger est désormais démasqué, isolé, conspué. Son double langage ne trompe plus personne. Ni en Afrique, ni en Europe. Il ne reste plus à ce pouvoir à bout de souffle que la répression, les opérations de l’ombre et les coups tordus. Mais même cela ne suffira pas à étouffer la colère des peuples.
L’Afrique se réveille. Et elle n’a plus peur. Le temps est venu pour l’Algérie de rendre des comptes, non seulement à ses citoyens qu’elle opprime, mais aussi à ses voisins qu’elle trahit, et à l’Histoire qu’elle tente désespérément de manipuler.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv