Mort du Gazoduc Trans-Saharien Nigeria-Algérie : Quand la junte militaire algérienne se tire une balle dans la tête ! 

Mort du Gazoduc Trans-Saharien Nigeria-Algérie : Quand la junte militaire algérienne se tire une balle dans la tête ! 

C’est la fin d’une illusion diplomatique et énergétique que le régime algérien caresse depuis plus de quarante ans. Le projet de gazoduc transsaharien Nigeria-Algérie (TSGP), destiné à relier le sud du Nigeria aux côtes algériennes en traversant le Niger, est désormais cliniquement mort. Une bérézina stratégique qui illustre, une fois de plus, l’incapacité chronique d’Alger à porter une vision régionale cohérente, dans un Maghreb et un Sahel en pleine recomposition géopolitique.

Le coup de grâce : rupture avec l’Alliance des États du Sahel (AES)

Le retrait brutal des ambassadeurs du Mali, du Niger et du Burkina Faso d’Alger sonne comme un camouflet diplomatique historique pour le régime algérien. Suite à l’escalade de tensions provoquée par l’agression contre un drone malien et la fermeture de l’espace aérien algérien aux avions maliens, l’Alliance des États du Sahel a répliqué par des sanctions sans précédent, fermant à son tour leurs espaces aériens aux aéronefs algériens.

Dans ce contexte, le gazoduc transsaharien est désormais mort. Sans le Niger, maillon géographique et logistique incontournable, le projet s’effondre de lui-même, emportant avec lui des décennies de diplomatie énergétique illusionniste.

Terrorisme, sabotages et chaos : le désert algérien comme horizon

Le 12 mars dernier, un énième attentat contre l’oléoduc Niger-Bénin dans la région de Dosso a mis en lumière l’insécurité explosive qui gangrène le Sahel. Dix sabotages en moins de quatre mois, un chiffre ahurissant qui démontre l’incapacité totale des États de la région – sous blocus ou en rupture avec l’Algérie – à garantir la sécurité des infrastructures.

Mais comment Alger, qui n’arrive déjà pas à sécuriser ses propres frontières, pourrait-elle protéger un gazoduc de 4 000 km traversant des zones infestées de groupes armés affiliés à Daech et Al-Qaïda ? Le rêve est devenu un cauchemar, et le TSGP une coquille vide que plus personne ne prend au sérieux.

Pendant ce temps, le Maroc avance, structuré, soutenu, respecté

À l’opposé du désert algérien, le projet de gazoduc Afrique-Atlantique (GAA) porté par le Maroc s’impose de plus en plus comme l’unique option viable pour acheminer le gaz nigérian vers l’Europe. Le tracé, longeant la côte ouest-africaine, traverse des États politiquement plus stables, tous partenaires stratégiques du Royaume.

Le projet marocain bénéficie du soutien actif de la CEDEAO, de l’UE, de la Banque Mondiale et de grandes puissances internationales. Là où le projet algérien est déclaré mort-né, le GAA rayonne par sa cohérence, sa viabilité et son ambition continentale.

Un régime algérien de plus en plus isolé, réduit à la posture belliqueuse

Le rêve algérien de dominer le marché gazier européen se heurte à la réalité d’un isolement diplomatique sans précédent, aggravé par un discours de plus en plus paranoïaque et agressif. En tentant de jouer au grand stratège, le régime militaire algérien n’a fait que révéler son amateurisme, ses manœuvres de division, son obsession maladive pour le Maroc… et son échec total à incarner un quelconque leadership africain.

Aujourd’hui le TSGP prend feu !… Le Sahel se détourne d’une algerie, qui s’est enfermée seule dans le piège de sa propre mégalomanie.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv