C’est un véritable cataclysme économique qui se profile à l’horizon pour l’Algérie. Dans une note glaçante publiée cette semaine, la puissante banque Américaine Goldman Sachs a annoncé une prévision dramatique de la chute continue des prix du pétrole d’ici fin 2025 et 2026. Un scénario noir qui menace de faire vaciller un régime algérien totalement dépendant de la rente pétrolière.
Selon Goldman Sachs, même sans récession aux États-Unis, le baril de Brent pourrait chuter à 55 dollars d’ici décembre 2025, puis s’effondrer à 45 dollars (voire 40 dollars) à la fin 2026. Le WTI, lui, tomberait à 35 dollars, enfonçant les seuils de rentabilité de nombreux États pétroliers. Mais pour l’Algérie, c’est une véritable catastrophe économique.
Rappelons un chiffre qui dit tout : plus de 96 % des recettes d’exportation de l’Algérie proviennent des hydrocarbures. Le budget de l’État algérien, la survie de ses entreprises publiques, le paiement des salaires des fonctionnaires, les subventions alimentaires… tout repose sur le pétrole.
Or, selon les analystes, le seuil d’équilibre budgétaire de l’Algérie se situe autour de 100 dollars le baril !!!… À 45, voire 40 dollars, c’est l’effondrement. Le pays, déjà confronté à une inflation galopante, à un chômage structurel et à une fuite massive de ses cerveaux, risque de s’enfoncer dans une spirale de déstabilisation économique et sociale.
L’arrogance d’un régime bientôt confrontée à la réalité brutale du marché:
Au lieu de réformer son économie, le régime militaire algérien a choisi de gaspiller les dernières ressources de l’État dans des aventures diplomatiques perdues d’avance, notamment le financement du mouvement séparatiste du polisario et le sabotage des efforts régionaux de paix.
Mais la réalité du marché mondial du pétrole ne se plie pas aux caprices d’un pouvoir autoritaire : la demande ralentit, l’offre augmente, les énergies renouvelables progressent, et l’ère de la rente facile touche à sa fin.
Vers une implosion sociale :
Avec des réserves de change en chute libre, une dette intérieure grandissante et un dinar algérien qui ne vaut plus rien, l’Algérie n’a plus de marges de manœuvre. Si les prévisions de Goldman Sachs se confirment, le pays pourrait sombrer dans le chaos : coupes budgétaires massives, pénuries, troubles sociaux…
Le compte à rebours a déjà commencé:
Le régime algérien a joué à la roulette russe avec l’avenir de son peuple, croyant pouvoir défier le monde en s’appuyant sur une rente fossile. Mais la bulle pétrolière est en train d’éclater, et le réveil sera brutal, douloureux et irréversible.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv