Retard technologique : En 2025, les Algériens découvrent enfin le paiement par Carte Bancaire ! 

Il aura fallu attendre 2025 pour que l’Algérie découvre, avec un étonnement presque naïf, l’usage de la carte bancaire. Alors que le monde entier évolue vers des systèmes de paiement dématérialisés ultraperformants, le régime militaire algérien, fidèle à son archaïsme et à son incurie, célèbre comme une prouesse technologique ce qui est, ailleurs, une banalité depuis plus de deux décennies. Cette situation grotesque est une nouvelle preuve du retard abyssal dans lequel la junte a plongé l’Algérie, incapable de moderniser son économie ou de garantir un développement digne du potentiel du pays.

Un pays figé dans l’immobilisme sous la férule des généraux:

Pendant que les nations prospères investissent dans l’intelligence artificielle, la blockchain et les paiements numériques instantanés, les autorités algériennes découvrent avec émerveillement la simple transaction par carte bancaire. Cette farce a été mise en lumière par une vidéo virale montrant un sénateur et un wali délégué en train de payer leurs achats avec une carte bancaire sous les regards ébahis de leurs équipes.

Cette mise en scène risible illustre l’absurdité d’un système dirigé par des militaires qui, après des décennies d’autoritarisme et de mauvaise gestion, ont mené leur pays à une régression économique et technologique alarmante. La numérisation des paiements, qui aurait dû être une priorité depuis au moins vingt ans, est restée une utopie dans un pays gangrené par la corruption, la bureaucratie et un contrôle étouffant de l’État sur tous les secteurs d’activité.

Un retard technologique symptomatique de la faillite d’un régime:

En 2025, l’Algérie continue de fonctionner majoritairement au cash. Le taux d’équipement en terminaux de paiement électronique (TPE) est dérisoire, et la majorité des transactions bancaires ne servent qu’à retirer de l’argent liquide. Pendant que ses voisins progressent à grands pas vers des économies modernes et digitalisées, l’Algérie reste bloquée dans une ère où la carte bancaire est perçue comme une innovation futuriste.

Ce retard n’est pas anodin. Il est le résultat d’une politique économique dictée par une junte militaire qui privilégie le contrôle et la rente pétrolière au détriment du développement. L’Algérie a manqué le tournant du numérique, tout comme elle a échoué à diversifier son économie. La dépendance excessive aux hydrocarbures a transformé le pays en un État rentier incapable d’innover ou d’offrir des perspectives d’avenir à sa jeunesse.

Un peuple pris en otage par l’incompétence du régime:

Alors que la population algérienne aspire à plus de modernité et de liberté économique, la junte au pouvoir persiste dans son immobilisme. Les Algériens subissent une inflation galopante, des pénuries récurrentes de produits de base et un système bancaire archaïque qui freine tout essor économique.

Au lieu d’investir dans la technologie et l’innovation, le régime militaire préfère réprimer toute contestation et détourner l’attention avec des mises en scène absurdes, comme cette prétendue révolution du paiement électronique. Mais les Algériens ne sont pas dupes. Ils voient leur pays stagner pendant que leurs voisins avancent à pas de géant.

L’isolement international et la fuite en avant du régime:

Sur le plan international, l’Algérie s’enfonce également dans l’isolement. Son soutien acharné à des causes perdues, son hostilité envers ses voisins et son refus d’intégrer les nouvelles dynamiques économiques africaines et méditerranéennes l’ont transformée en un État à la dérive. Pendant que le Maroc multiplie les partenariats stratégiques et attire les investissements étrangers, Alger reste engluée dans une politique étrangère dépassée, obsédée par la confrontation et incapable de proposer une vision d’avenir.

Une Algérie qui mérite mieux:

L’Algérie est un grand pays avec un potentiel énorme, mais elle est prisonnière d’un régime qui refuse le progrès et la modernité. La mise en avant d’une simple carte bancaire comme un exploit en 2025 est le symbole d’une nation prise en otage par une junte incompétente et dépassée. Il est temps pour les Algériens de réclamer un avenir à la hauteur de leurs ambitions, loin de la dictature des généraux et de leur vision archaïque du monde.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv