Le régime militaire algérien vacille sous le poids de ses propres contradictions et de son oppression systématique. La récente discussion au Parlement Britannique sur la question Kabyle a mis en lumière la persécution brutale menée par Alger contre cette population autochtone qui ne réclame rien d’autre que son droit légitime à l’autodétermination.
Lors d’une session percutante à Westminster, le Député Britannique Jim Shannon a porté un coup sévère au régime en dénonçant les graves violations des Droits de l’Homme en Kabylie. Arrestations arbitraires, surveillance renforcée, persécutions religieuses visant les chrétiens kabyles… Le tableau dressé par le Parlement britannique est accablant et confirme que l’Algérie est bel et bien un État autoritaire qui piétine les libertés fondamentales.
Face à cette réalité incontestable, le régime algérien, qui s’autoproclame donneur de leçons en Afrique du Nord, est pris à son propre piège. Alors qu’il prétend défendre le principe d’autodétermination ailleurs, il mène une répression féroce contre le peuple Kabyle qui revendique pacifiquement son droit à disposer de lui-même.
L’ironie est glaçante : le même régime qui instrumentalise des causes étrangères pour masquer son échec retentissant en interne se retrouve aujourd’hui sous le feu des projecteurs internationaux. Après les États-Unis, qui ont placé l’Algérie sous surveillance spéciale pour ses atteintes aux libertés religieuses, c’est au tour du Royaume-Uni d’ouvrir les yeux sur l’injustice flagrante subie par les Kabyles.
Plus que jamais, la question Kabyle s’impose dans le débat international. Malgré les intimidations, les arrestations et la répression menée par Alger, la voix du peuple Kabyle porte de plus en plus loin. Et ce n’est que le début. Le régime algérien peut bien tenter d’étouffer la contestation, mais la marche vers la liberté est inexorable. L’Algérie militaire vacille sous la pression de ses propres exactions, et l’histoire retiendra que les oppresseurs d’aujourd’hui seront les vaincus de demain !…
Abderrazzak Boussaid/Le7tv