La leçon que l’Algérie et son rejeton du polisario doivent apprendre de la chute du mouvement séparatiste du PKK

L’annonce fracassante d’Abdullah Öcalan, chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), ordonnant la dissolution du groupe armé et l’abandon de la lutte séparatiste contre la Turquie, sonne comme un aveu retentissant de l’échec total des projets de partition territoriale. Après quatre décennies de violence et de terrorisme, le PKK capitule face à l’évidence : les mouvements séparatistes sont condamnés à disparaître. Pourtant, un certain régime algérien et son rejeton du polisario continuent de s’accrocher à des chimères dépassées, au mépris du droit international et de la stabilité régionale.

La fin d’un modèle caduc : Le spectre de l’échec du polisario

L’onde de choc provoquée par la dissolution du PKK dépasse largement le cadre turc. Elle envoie un signal fort à tous les groupes séparatistes artificiels qui ont été utilisés comme des instruments de déstabilisation. En première ligne de ces vestiges d’un autre temps : la milice du polisario, une organisation fantoche soutenue à bout de bras par l’Algérie, malgré son manque de légitimité et son isolement international croissant.

Si le chef du PKK a su reconnaître la défaite et a choisi la voie de l’unité nationale turque, il est légitime de se demander combien de temps encore les dirigeants du polisario s’accrocheront à leur illusion d’un « État » fictif, alors que la communauté internationale soutient de manière écrasante l’initiative marocaine d’autonomie sous souveraineté marocaine. Le parallèle est évident : tout comme le PKK, le polisario s’accroche à un combat sans issue, rejeté par l’Histoire et les réalités géopolitiques.

L’Algérie : L’architecte d’un conflit stérile et dépassé

Si le polisario est aujourd’hui dans l’impasse, c’est avant tout parce que son principal soutien, l’Algérie, persiste dans son rôle de pyromane régional. Plutôt que de se consacrer à ses propres crises internes – marasme économique, répression des libertés, fuite des cerveaux – le régime militaire algérien préfère instrumentaliser une milice terroriste pour nuire au Maroc et semer l’instabilité en Afrique du Nord.

Ce soutien aveugle au polisario n’est qu’une illustration supplémentaire du double discours algérien : alors qu’Alger prétend défendre les « droits des peuples à l’autodétermination », elle piétine les aspirations démocratiques de sa propre jeunesse et de ses régions marginalisées. Ce cynisme atteint son paroxysme lorsque l’Algérie instrumentalise les forums internationaux pour tenter, sans succès, de légitimer son rejeton du polisario, alors que le vent de l’Histoire souffle en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale.

L’isolement international du polisario : Une vérité qui dérange Alger

Loin des illusions entretenues par le régime algérien, le monde entier reconnaît aujourd’hui la souveraineté du Maroc sur son Sahara. La majorité des pays européens, à commencer par l’Espagne, ancienne puissance coloniale, ont adopté une position claire en faveur du Plan d’Autonomie marocain, le qualifiant de solution « réaliste et crédible ». Les grandes puissances internationales, des États-Unis aux pays du Golfe, en passant par de nombreux États africains et latino-américains, ont suivi le même chemin.

Dans ce contexte, l’Algérie se retrouve de plus en plus isolée, prisonnière d’une posture belliqueuse qui ne mène nulle part. Si ses dirigeants avaient un minimum de lucidité, ils tireraient les leçons du PKK et abandonneraient leur soutien aveugle à un mouvement séparatiste moribond. Mais l’entêtement du régime algérien prouve une fois de plus qu’il est incapable de reconnaître ses erreurs et préfère s’enliser dans une politique stérile de confrontation, au détriment du développement et de la prospérité de toute la région.

L’Histoire a tranché en faveur du Maroc

L’heure est à la réunification des nations et à la consolidation des États, et non plus à la fragmentation artificielle orchestrée par des agendas obscurs. L’Algérie, en persistant dans sa guerre diplomatique stérile contre le Maroc, ne fait que se placer du mauvais côté de l’Histoire.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv