LA MAURITANIE MET FIN AU PROJET DE GAZODUC AVEC L’ALGÉRIE : L’INERTIE CHRONIQUE DU RÉGIME MILITAIRE ALGÉRIEN POINTÉE DU DOIGT !

La Mauritanie a officiellement annoncé, le jeudi 23 janvier 2025, son retrait du projet de gazoduc reliant son territoire à l’Algérie, un projet initié à la suite d’un accord préliminaire signé il y a près de deux ans et demi. Ce retrait est un camouflet cinglant pour le régime militaire algérien, dont les tergiversations incessantes et l’absence de volonté réelle ont fini par lasser la partie mauritanienne.

 l’immobilisme algérien :

« Les Algériens n’ont démontré aucune volonté pour faire aboutir ce projet », affirme une source mauritanienne proche du dossier. « Depuis la visite, en juin 2022, du ministre de l’énergie algérien Mohamed Arkab en Mauritanie, rien n’a avancé ! » Une situation qui illustre, une fois de plus, l’incapacité chronique du régime d’Alger à honorer ses engagements internationaux.

Selon la même source, l’accord conclu entre l’Institut algérien du pétrole (IAP), filiale du groupe Sonatrach, et la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) dans les domaines de la formation et du développement des expertises, signé début 2024, n’a jamais été mis en œuvre. « Cet accord était censé développer les compétences techniques et professionnelles de nos ingénieurs et employés, mais tout est resté lettre morte », s’indigne notre interlocuteur.

Des promesses creuses et des retards énormes:

Pour rappel, en 2022, Alger et Nouakchott avaient signé un mémorandum d’entente portant sur la coopération énergétique et minière ainsi qu’un autre accord visant à garantir l’approvisionnement du marché mauritanien en hydrocarbures et en gaz butane. Il était prévu que l’Algérie contribue à la réhabilitation et à l’extension des capacités de stockage du pétrole en Mauritanie, ainsi qu’à la promotion de l’industrie des intrants.

Toutefois, ces engagements se sont avérés être de simples effets d’annonce, sans aucun suivi concret. Les équipes techniques mauritaniennes avaient pourtant élaboré un plan clair pour accélérer la mise en œuvre des projets prioritaires, notamment un programme commun de prospection des bassins sédimentaires de Tindouf (Algérie) et de Taoudenni (Mauritanie), mais les retards accumulés par la partie algérienne ont fini par paralyser l’initiative.

Un non-respect flagrant des engagements par Alger:

Le non-respect flagrant par l’Algérie du calendrier d’exécution initialement établi a suscité un profond agacement au sein des autorités mauritaniennes, qui ont fini par jeter l’éponge face à l’absence de perspectives réalistes. Cette incapacité à concrétiser un projet d’une telle envergure confirme une fois de plus l’inefficacité notoire du système algérien, gangrené par la bureaucratie et la mauvaise gouvernance.

Un avenir sans l’Algérie:

Face à cet échec retentissant, la Mauritanie explore désormais d’autres alternatives stratégiques pour garantir son indépendance énergétique et renforcer sa coopération avec des partenaires plus fiables et engagés. Le régime algérien, englué dans ses propres contradictions et incapable de mener à bien ses projets régionaux, voit ainsi une nouvelle opportunité s’envoler en raison de son inconstance.

La rédaction / Le7tv