Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances chargé du Budget, a affirmé que la gestion des finances publiques du Maroc en 2024 a révélé des signes encourageants en matière de durabilité et d’efficacité. Il a mis en avant trois indicateurs clés qui témoignent de cette dynamique positive : la réduction du déficit budgétaire à 3,9 %, le contrôle rigoureux de la dette publique et l’élargissement de l’assiette fiscale, notamment à travers l’intégration progressive du secteur informel.
S’exprimant lors d’une rencontre avec les membres de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) à Casablanca, en présence de hauts responsables économiques, Lekjaa a souligné le rôle central du secteur privé dans l’accompagnement des ambitions économiques du Royaume, en particulier à l’approche de la Coupe du Monde 2030. Cet événement mondial représente une opportunité sans précédent pour mobiliser des financements massifs destinés à la modernisation des infrastructures sportives, touristiques et logistiques.
Le secteur privé, moteur des ambitions du Maroc
Lekjaa a insisté sur le partenariat stratégique entre le gouvernement et la CGEM pour atteindre les objectifs de développement économique et social du pays. Il a mis en lumière la contribution essentielle du secteur privé dans la préparation et la mise en œuvre du cahier des charges de la Coupe du Monde 2030, soulignant que cet engagement permettra de maximiser les retombées économiques et de créer des milliers d’emplois directs et indirects.
Des défis et des opportunités à saisir
Le ministre a qualifié la Coupe du Monde 2030 d’opportunité unique pour faire du Maroc une plaque tournante footballistique continentale et mondiale. Il a rappelé que le football est désormais un véritable levier économique, capable d’attirer des investissements considérables, et a encouragé le secteur privé à saisir cette dynamique pour générer des bénéfices à long terme.
Le président de la CGEM, Chakib Alj, a de son côté salué les avancées du projet de loi de finances 2025, mettant en avant l’augmentation des recettes fiscales prévues à près de 300 milliards de dirhams en 2024. Il a souligné l’importance des investissements stratégiques, estimés à environ 130 milliards de dirhams, destinés aux secteurs clés tels que les énergies renouvelables, la gestion de l’eau et les nouvelles technologies.
Un engagement ferme pour le développement social
Fouzi Lekjaa a également mis en avant les efforts du gouvernement pour financer les grands chantiers sociaux, grâce à une enveloppe de 100 milliards de dirhams dédiée à l’élargissement de la couverture sociale, à l’amélioration des systèmes éducatif et sanitaire, ainsi qu’à la lutte contre l’inflation et la préservation du pouvoir d’achat des citoyens.
Avec des perspectives prometteuses à l’horizon 2025 et 2026, le Maroc ambitionne de transformer l’organisation du Mondial 2030 en un catalyseur de croissance économique durable, consolidant ainsi sa position de leader régional et continental.
La rédaction/Le7tv