Le quotidien Brésilien « O Globo » invite à découvrir Casablanca, au-delà de son aura hollywoodienne

Le quotidien « O Globo », l’un des plus influents du Brésil, a transporté ses lecteurs dans l’univers de Casablanca, bien au-delà de son aura hollywoodienne, les invitant à explorer la métropole marocaine au carrefour de l’art, du luxe et des traditions.

Dans un article richement illustré, signé par la journaliste Camila Lima, Casablanca est présentée comme une destination qui foisonne d’une industrie créative, met à l’honneur des femmes à la tête de la haute gastronomie et abrite de prestigieux hôtels.

« Hollywood a toujours su marquer les esprits. Inscrire Casablanca dans l’imaginaire collectif de l’Occident en est un exemple. Cependant, la plus grande ville du Maroc, qui a donné son nom à l’un des plus grands classiques du cinéma américain, dépasse de loin la trame portée par Ingrid Bergman et Humphrey Bogart », souligne le quotidien.

L’article d’O Globo met en exergue Casablanca en tant que centre financier du pays, avec des vols directs depuis le Brésil récemment établis par Royal Air Maroc.

C’est un lieu où le street art et les industries créatives prospèrent, où les jeunes aspirent à bâtir leur avenir et où les femmes jouissent d’une liberté, ajoute le texte, attribuant ces progrès au leadership de SM le Roi Mohammed VI depuis Son accession au Trône en 1999.

Selon Camila Lima, « l’une des plus grandes surprises (ou merveilles) d’un voyage au Maroc réside dans le fait que l’on peut passer des heures à contempler les plafonds, les murs ou les sols, tellement la richesse des détails et la précision des travaux artisanaux fascinent. Ces techniques millénaires se reflètent dans chaque centimètre des édifices. À une échelle plus large, l’architecture de Casablanca est tout aussi captivante, dominée par des bâtiments géométriques en matériaux nobles, incarnant l’essence de l’Art déco ».

Ces édifices rappellent l’époque du protectorat français, souligne-t-elle, ajoutant que les traces des tribus berbères, qui habitaient la région il y a des millénaires, subsistent également, avec des losanges colorés et vibrants qui illuminent la ville.

Une autre expérience visuelle est de flâner dans l’Art District, qui s’étend de La Corniche, la bande côtière, jusqu’au Nevada Skate Park. Ce lieu est parsemé d’œuvres aux dessins futuristes et aux messages optimistes, réalisées par plus de 20 artistes, dont beaucoup de femmes.

« Le Maroc a accompli des progrès incroyables concernant la promotion du rôle des femmes dans la société. Aujourd’hui, elles occupent des postes de grande responsabilité. La nouvelle génération est dynamique, curieuse et avide de savoir », commente dans cet article Sarah Hamizi, l’une des premières femmes à diriger un Barbershop à Casablanca.

L’article évoque également le quartier historique des Habous, où se nichent des souks regorgeant de tapis, céramiques et épices, ainsi que des boutiques de mode spécialisées notamment dans les caftans et les babouches de luxe.

O Globo consacre une attention particulière aux structures hôtelières de luxe qui proposent à leur clientèle des services haut de gamme et une expérience de gastronomie marocaine unique.

« Au Maroc, la cuisine est avant tout l’apanage des femmes. Elles sont la source des merveilleuses recettes qui constituent son patrimoine culinaire. C’est une cuisine transmise de génération en génération, savoureuse et parfumée », conclut le quotidien.

La rédaction/Le7tv