Mort de Jean-Marie Le Pen : Une « figure historique de l’extrême droite » disparait

Jean-Marie Le Pen, cofondateur et ancien Président du Front National (FN) est mort à 96 ans ce mardi 7 janvier 2025 dans un établissement de Garches (Hauts-de-Seine). De l’extrême droite à l’extrême gauche, son décès a suscité de nombreuses réactions des responsables politiques.

Éric Ciotti salue un homme qui « a servi la France avec passion »

Éric Ciotti rend hommage à « un homme complexe, aux zones d’ombres mais aussi au courage et au patriotisme sincère. » « Jean-Marie Le Pen était profondément français et a servi la France avec passion, de pupille de la nation à candidat au second tour de la présidentielle », ajoute le député.

Pour l’Élysée, son rôle « relève désormais du jugement de l’Histoire »

Jean-Marie Le Pen, décédé mardi 17 janvier, était une « figure historique de l’extrême droite » dont le « rôle dans la vie publique de notre pays pendant près de soixante-dix ans (…) relève désormais du jugement de l’Histoire », a déclaré l’Élysée dans un communiqué. « Le président de la République exprime ses condoléances à sa famille et ses proches », a ajouté la présidence, qui retrace la biographie du fondateur du Front National.

Un homme qui « aura incontestablement marqué son époque », selon Retailleau

« Aujourd’hui, une page de l’histoire politique française se tourne. Quelle que soit l’opinion que l’on peut avoir de Jean Marie Le Pen, il aura incontestablement marqué son époque », déclare Bruno Retailleau, ministre de l’intérieur. Il adresse dans le même temps ses condoléances à la famille de l’ancien chef du Front national.

 « Une figure de la politique française », estime Bayrou

« Au-delà des polémiques qui étaient son arme préférée et des affrontements nécessaires sur le fond, Jean-Marie Le Pen aura été une figure de la vie politique française », déclare le premier ministre François Bayrou

« Parmi les premiers à alerter la France », selon Zemmour

Le président de Reconquête, Éric Zemmour ne retient ni les polémiques, ni les scandales sur Jean-Marie Le Pen, mais qu’il a été « parmi les premiers à alerter la France des menaces existentielles qui la guettaient ». « Il restera la vision d’un homme, et son courage, à une époque où les hommes courageux n’étaient pas si nombreux », insiste-il.

 Mélenchon veut poursuivre « le combat contre le racisme »

« Le respect de la dignité des morts et du chagrin de leurs proches n’efface pas le droit de juger leurs actes. Ceux de Jean-Marie Le Pen restent insupportables », assure Jean Luc Mélenchon, chef de file de La France Insoumise, à la suite du décès de Jean-Marie Le Pen.

« Le combat contre l’homme est fini. Celui contre la haine, le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme qu’il a répandus, continu », a-t-il insisté.

« Il a porté l’espoir de millions de Français », assure Sébastien Chenu

Au moment de rendre hommage à Jean Marie Le Pen , Sébastien Chenu le décrit comme « un immense patriote, visionnaire et d’une incarnation du courage. » Le porte-parole du Rassemblement National déplore la disparition d’un homme qui « aimait la France et qui est entré dans son Histoire ».

« Il a toujours servi la France », affirme Bardella

Jean-Marie Le Pen, « a toujours servi la France, défendu son identité et sa souveraineté », dans « l’armée française en Indochine et en Algérie », ou en tant que « tribun du peuple », assure le président du Rassemblement national Jordan Bardella

« Je pense aujourd’hui avec tristesse à sa famille, à ses proches, et bien sûr à Marine dont le deuil doit être respecté », a dit sur X celui qui dirige le parti héritier du Front national fondé par Jean-Marie Le Pen.

La rédaction/Le7tv