Le Polisario, armé et instrumentalisé par l’Algérie, menace d’attaquer la Mauritanie

Le Polisario, veut franchir une nouvelle ligne rouge. En perte de vitesse sur la scène internationale, la milice armée, manipulée par l’Algérie, multiplie les provocations, allant jusqu’à menacer directement la Mauritanie. La raison ? Le réchauffement des relations entre Rabat et Nouakchott, concrétisé par la visite du Président Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani au Maroc et sa rencontre avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Face à ce rapprochement historique, les terroristes-mercenaires du Polisario, aux abois, font le choix des menaces militaires. Selon des informations relayées par la presse Mauritanienne, un enregistrement audio d’un dirigeant du Polisario, Ahmed Ould Abid, circulant sur les réseaux sociaux, appelle à des attaques contre la Mauritanie. Pis encore, ce chef milicien va jusqu’à suggérer l’occupation pure et simple du territoire mauritanien.

Une menace claire contre la stabilité régionale:

Dans cet enregistrement incendiaire, le dirigeant du Polisario prétend que la Mauritanie constitue une « menace existentielle » pour le mouvement séparatiste. Il accuse Nouakchott d’hostilité à l’égard des séparatistes depuis 1975 et affirme que l’armement de la Mauritanie constitue un danger pour le Polisario. La réponse avancée dans l’audio est sans équivoque : une attaque préventive contre la Mauritanie.

Cette posture révèle la panique qui s’empare du Polisario et de l’Algérie, alors que son soutien international s’effrite. L’accueil glacial réservé à Brahim Ghali lors de l’investiture du Président Ould Ghazouani pour son second mandat et l’absence de toute photo officielle symbolisent l’éloignement croissant de Nouakchott vis-à-vis des séparatistes.

Un isolement grandissant pour le Polisario et l’Algérie :

Les faits sont là : La Mauritanie a clairement décliné deux invitations du Polisario à participer à des conférences à Genève et à Beyrouth en 2024. De plus, Nouakchott a refusé de s’aligner sur les tentatives de l’Algérie de créer une alliance Maghrébine excluant le Maroc.

Cet éloignement a fait basculer le Polisario et l’Algérie dans une dynamique de surenchère. Ne parvenant pas à influer par la diplomatie, les miliciens et leur mentor, cèdent à la tentation des menaces ouvertes. Cette escalade inquiète les observateurs, car elle révèle l’incapacité du Polisario à s’inscrire dans une logique pacifique.

L’Algérie en coulisse, complice de l’escalade :

Derrière cette rhétorique guerrière se profile l’ombre de l’Algérie qui tire les ficelles. Financier et soutien logistique du Polisario, Alger persiste à alimenter les tensions. En entretenant ce foyer d’instabilité, l’Algérie cherche à maintenir une pression régionale, au mépris des conséquences pour la sécurité de ses voisins.

Pourtant, la Mauritanie fait preuve de sagesse et de retenue. En dépit des provocations, Nouakchott s’inscrit dans une démarche diplomatique, privilégiant des relations équilibrées avec tous ses partenaires régionaux, notamment le Maroc.

Une diplomatie Marocaine triomphante

Le renforcement des liens entre Rabat et Nouakchott s’inscrit dans une dynamique de stabilisation régionale. Le Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, mise sur la coopération économique, la sécurité et la paix pour construire une Afrique du Nord prospère. Le Polisario, en revanche, s’accroche à des méthodes désuètes, qui ne font qu’accroître son isolement.

Les menaces du Polisario et de l’Algérie contre la Mauritanie, loin d’intimider, renforcent la légitimité du Maroc et confortent les partenaires régionaux dans leur choix de coopérer avec Rabat. L’avenir est au dialogue et au développement, non à l’escalade militaire. La junte militaire au pouvoir à Alger, ferait bien de s’en inspirer.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv