Des projets Émiratis et Saoudiens insufflent des milliards de dollars au Sahara Marocain

Le Sahara Marocain se positionne résolument comme un acteur clé de la transition énergétique mondiale, avec une multiplication de projets d’énergie renouvelable d’une envergure exceptionnelle. Ces initiatives, véritable pierre angulaire du plan gouvernemental visant à porter la part de l’électricité propre à 52 % d’ici 2030, attirent des investissements colossaux et s’appuient sur des partenariats stratégiques avec des entreprises internationales de renom.

Selon une source marocaine citée par la plateforme spécialisée Energy Platform (basée à Washington), quatre mégaprojets sont en préparation dans cette région riche en potentiel. Parmi eux, deux seront dédiés à l’énergie éolienne, avec une réalisation confiée à des leaders du secteur tels que l’entreprise Émiratie Masdar et des compagnies Saoudiennes renommées pour leur expertise dans les énergies renouvelables. Ces projets, porteurs d’une vision à long terme, devraient mobiliser des investissements pouvant atteindre 10 milliards de dollars, déployés en plusieurs phases, dont la première sera lancée dès l’année prochaine avec un projet emblématique.

Le Sahara Marocain, véritable joyau énergétique, se distingue par ses ressources naturelles inégalées en matière d’énergies solaire et éolienne. Son rayonnement solaire exceptionnel, oscillant entre 2 100 et 2 250 kWh par mètre carré annuellement, offre des conditions idéales pour l’installation de centrales solaires de pointe. Des infrastructures telles que Noor Laâyoune 1 (80 MW) et Noor Boujdour 1 (20 MW) témoignent déjà de l’engagement du Royaume dans ce domaine, tandis que de nombreux autres projets sont en cours de développement.

Sur le front de l’énergie éolienne, le Sahara Marocain se distingue également par des vents puissants atteignant 8,4 mètres par seconde, une aubaine pour l’installation de turbines de haute performance. Actuellement, quatre parcs éoliens majeurs génèrent une capacité totale de 750 MW : Tarfaya (300 MW), Aftissat (200 MW), Laâyoune (50 MW) et Akhfenir (200 MW). À court terme, 400 MW supplémentaires viendront renforcer cette capacité grâce aux projets stratégiques de Boujdour (300 MW) et Tiskrad (100 MW).

Ces initiatives ambitieuses s’inscrivent dans la vision éclairée du Maroc pour s’imposer comme un leader continental de la transition énergétique. Elles reflètent une volonté affirmée d’exploiter les ressources naturelles du Royaume au service de l’énergie propre et de l’innovation durable.

En revanche, dans le secteur du gaz, le champ offshore Anchois a connu des développements moins prometteurs. L’entreprise grecque Energean, détentrice de 45 % du projet, a récemment annoncé son intention de se retirer du Maroc en raison de résultats décevants et de la difficulté à identifier les réserves escomptées. Les partenaires restants, Chariot (30 %) et l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM, 25 %), devront repenser la stratégie autour de ce projet initialement ambitieux.

Malgré cet épisode isolé, le Maroc continue de briller par son audace et son attractivité pour les investisseurs internationaux. Ces projets phares dans le Sahara marocain témoignent d’un avenir radieux où innovation et durabilité convergent pour le bénéfice du Royaume et de la planète.

La rédaction/Le7tv