L’attente insoutenable de la famille d’Abdellatif Akhrif, jeune joueur de l’Ittihad de Tanger, illustre une fois de plus le cynisme de la junte militaire au pouvoir en Algérie. Depuis le 8 août 2024, date à laquelle un corps supposé être celui du défunt a été découvert sur une plage d’Oran, l’affaire n’a cessé de révéler l’indifférence froide et délibérée des autorités algériennes face à une tragédie humaine.
Une attente interminable pour des démarches simples :
Malgré la transmission, dès le 14 août, des échantillons ADN des parents d’Abdellatif Akhrif aux autorités algériennes pour identifier le corps, il a fallu attendre le 28 novembre 2024 pour qu’un rapport soit enfin transmis au Maroc. Ce rapport, bien qu’incomplet et empreint d’une insupportable ambiguïté, indique une « forte probabilité » que le corps retrouvé soit celui du jeune joueur marocain.
Mais la lenteur ne s’arrête pas là. Alors que le Consulat du Maroc à Oran a adressé le 2 décembre une demande claire et légitime pour obtenir un certificat de décès et une autorisation d’inhumation au Maroc, la junte militaire continue de jouer la montre, retardant de manière inexplicable la délivrance de ces documents essentiels.
Une douleur prolongée, un mépris des valeurs musulmanes:
Cette inertie administrative volontaire est une atteinte directe à la dignité de la famille Akhrif, qui attend désespérément de rapatrier le corps de leur fils pour organiser son inhumation conformément aux rites musulmans. Dans l’islam, le respect dû au défunt et la rapidité des funérailles sont des obligations sacrées. Retarder indéfiniment ce processus relève d’un mépris flagrant non seulement pour les valeurs humaines universelles, mais aussi pour les principes fondamentaux de l’islam, que l’Algérie prétend pourtant défendre.
Une manipulation politique derrière le blocage ?
Cette affaire s’inscrit dans un contexte où la junte algérienne fait preuve, une fois de plus, d’un acharnement politique injustifié à l’égard du Maroc. Sous couvert de bureaucratie, ce retard manifeste semble être une nouvelle tentative de politiser une situation purement humaine et tragique. L’Algérie utilise le drame d’une famille endeuillée comme un levier pour nourrir son agenda hostile envers son voisin.
Une violation des principes de coopération internationale:
Le comportement des autorités algériennes est également un affront aux normes de coopération internationale en matière d’identification et de rapatriement des corps. Les conventions internationales, ainsi que les principes élémentaires de bonne foi entre nations, imposent une réponse rapide dans de telles circonstances. Or, la junte militaire au pouvoir choisit de mépriser ces engagements, au détriment d’une famille marocaine plongée dans le chagrin.
Une exigence de justice et de respect:
Face à cette situation intolérable, il est impératif que la communauté internationale et les institutions compétentes dénoncent ces pratiques inhumaines. Le Maroc, de son côté, continue de faire preuve d’une patience et d’un professionnalisme exemplaires, malgré les entraves délibérées imposées par Alger.
La famille d’Abdellatif Akhrif mérite de faire son deuil dans la dignité. Le retard orchestré par la junte algérienne est une honte qui s’ajoute à la longue liste des abus de ce régime oppressif. Plus que jamais, il est temps d’exiger le respect des principes fondamentaux de l’humanité et des valeurs sacrées.