Sous le leadership visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc poursuit une transformation audacieuse de son secteur énergétique, consolidant ainsi sa place en tant que pionnier mondial de la transition énergétique. L’Autorité Nationale de Régulation de l’Énergie (ANRE), essentielle dans ce processus, s’apprête à vivre une refonte majeure, destinée à en faire un véritable « super régulateur » de l’énergie au service de la durabilité et de l’indépendance énergétique du Royaume.
Une vision Royale éclairée, pour une transformation énergétique globale
Guidé par les Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi, le Maroc a défini une stratégie ambitieuse visant à transformer l’ANRE en une instance à compétence élargie. Cette réforme, accompagnée de la révision de la loi encadrant son fonctionnement, permettra à l’ANRE d’intégrer toutes les composantes du secteur énergétique, couvrant :
- Le gaz naturel
- Les énergies nouvelles comme l’hydrogène et ses dérivés
- La chaîne complète de l’énergie, incluant la production, le stockage, le transport et la distribution.
Cette initiative s’aligne avec le niveau de maturité atteint par le secteur énergétique marocain, tout en adoptant les meilleures pratiques internationales, confirmant ainsi la volonté du Maroc de se positionner comme un acteur incontournable dans la gestion et la régulation énergétique.
Le Maroc, corridor énergétique de l’Afrique et de l’Europe
Le Maroc bénéficie d’un potentiel exceptionnel en ressources renouvelables, renforcé par sa position géostratégique unique, qui fait du Royaume un pont énergétique naturel reliant l’Europe, l’Afrique et le bassin atlantique. Cette particularité lui permet d’attirer les investissements étrangers et de s’affirmer comme un pilier central de la sécurité énergétique régionale et mondiale.
Des chiffres qui traduisent une ambition et des réalisations concrètes
Les efforts colossaux du Maroc dans le domaine de l’énergie se traduisent par des réalisations tangibles :
- 45 % du mix électrique national déjà issu des énergies renouvelables en 2024, avec un objectif révisé à 56 % dès 2027, dépassant les prévisions de 2030.
- Une capacité installée de 4600 MW en énergies renouvelables à fin 2023, avec 3000 MW supplémentaires en projet d’ici 2030.
- Classement mondial parmi les trois premiers pays pour la production d’hydrogène vert à faible coût, selon l’IRENA.
- Premier en attractivité pour les investissements en énergies renouvelables en Afrique, d’après le Renewable Energy Country Attractiveness Index.
Ces résultats soulignent le leadership incontesté du Maroc dans le domaine énergétique et sa capacité à conjuguer innovation et durabilité.
L’ANRE, un « super régulateur » au cœur de la stratégie nationale
En devenant un « super régulateur », l’ANRE jouera un rôle central dans :
- L’encadrement de projets énergétiques complexes et innovants, tels que la production et l’exportation d’hydrogène vert.
- La régulation des marchés nationaux et internationaux du gaz et des énergies renouvelables.
- La mise en place de standards avancés pour attirer des investisseurs internationaux majeurs, consolidant ainsi la souveraineté énergétique marocaine.
Un modèle pour le monde
Grâce à cette refonte de l’ANRE, le Maroc illustre une fois de plus sa capacité à anticiper les défis de demain tout en capitalisant sur ses atouts. Cette réforme marque une nouvelle étape dans l’accomplissement de la vision royale d’un Maroc durable, indépendant et rayonnant sur la scène mondiale.
En érigeant l’ANRE en super régulateur, le Royaume envoie un message clair : le Maroc n’est pas seulement un acteur clé de la transition énergétique africaine, mais aussi un modèle mondial en matière d’innovation, de régulation et de durabilité.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv