L’ambassadeur et directeur général du ministère des Affaires étrangères, M. Fouad Yazogh, dirige la délégation marocaine participant à la Conférence ministérielle du Caire visant à renforcer la réponse humanitaire à Gaza, qui se tiendra lundi au Caire avec la participation d’environ 103 délégations. provenant de pays, d’organisations, d’organismes internationaux et d’institutions financières.
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré ce lundi dans un communiqué que la conférence, intitulée « Conférence ministérielle du Caire pour renforcer la réponse humanitaire à Gaza », se tenait sous le patronage du président Abdel Fattah al-Sissi, en présence d’Amina Mohammed, vice-secrétaire générale des Nations unies, et avec la participation de 103 délégations de pays, d’organisations internationales et d’institutions financières.
La conférence intervient « dans un contexte d’efforts fournis par l’Égypte pour soutenir la réponse humanitaire à Gaza et faire face au désastre humanitaire subi par le peuple palestinien dans la bande de Gaza », selon le communiqué.
La conférence vise à « obtenir des engagements clairs pour fournir une aide à Gaza, renforcer le soutien international pour assurer la durabilité de la réponse à la crise humanitaire à Gaza, mobiliser les efforts pour fournir une aide humanitaire d’urgence à la population de Gaza et planifier un rétablissement rapide de la situation dans la Bande ».
Parmi les participants les plus éminents à la conférence, figurent le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan et son homologue jordanien Ayman Al-Safadi, selon des déclarations distinctes des départements des Affaires étrangères des deux pays.
Avant la conférence, le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdel-Aty a rencontré le directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial, Karl Skow.
Abdel-Aty a apprécié les appels répétés lancés par les dirigeants du Programme alimentaire mondial pour sécuriser le passage de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza.
Il a exprimé l’appréciation de l’Égypte de la poursuite du travail du Programme malgré les graves défis auxquels il est confronté après les attaques répétées contre ses employés, et à la lumière de la politique de famine israélienne qui a exacerbé la crise humanitaire sans précédent des habitants de la bande de Gaza.
Samedi, le Programme alimentaire mondial avait révélé que « la crise de la faim s’aggrave dans toute la bande de Gaza et que les prix des denrées alimentaires de base ont augmenté de plus de 1 000 % par rapport aux niveaux d’avant les hostilités ».
Les Palestiniens de Gaza souffrent d’une politique de famine, dans un contexte de pénurie de nourriture due à l’obstruction exercée par Israël contre l’entrée de l’aide humanitaire dans la Bande, selon un constat confirmé par de nombreuses institutions onusiennes et internationales.
La communauté internationale appelle Israël à faciliter l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza pour prévenir la famine, en vain.
La famine s’est propagée dans la plupart des régions de la bande de Gaza à la suite du siège israélien, en particulier dans le nord, exposé à une extermination de la population autochtone, tandis que toutes les régions de la bande de Gaza connaissent une catastrophe humanitaire sans précédent, coïncidant avec l’arrivée de l’hiver pour la deuxième année consécutive, avec environ deux millions de Palestiniens déplacés, dont la plupart dorment sous des tentes.
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa) a averti, dimanche, que les Palestiniens de Gaza étaient devenus dépendants exclusivement de l’aide humanitaire « compte tenu de l’affaiblissement continu de la capacité des Nations unies à remplir son mandat ».
Le 28 octobre, la Knesset (Parlement) israélienne a finalement approuvé l’interdiction des activités de l’Unrwa dans les territoires palestiniens occupés.
Le 4 novembre, Israël a informé les Nations Unies de l’annulation de l’accord de 1967 concernant le travail de l’Unrwa, ce qui signifie l’interdiction de ses activités, si la résolution entre en vigueur dans les trois mois.
Avec un soutien américain absolu, Israël commet un génocide à Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 149 000 victimes palestiniennes, entre morts et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine meurtrière, dont les victimes sont principalement des enfants et des personnes âgées, dans l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.
La rédaction/Le7tv