La junte militaire algérienne se retrouve une nouvelle fois sous les feux de la critique internationale, cette fois-ci au cœur de l’Espagne. Un groupe de députés Espagnols, emmené par Francisco Javier Ortega Smith-Molina, représentant de Madrid et porte-parole du parti VOX, a officiellement interpellé le Gouvernement Espagnol sur l’affaire de l’enlèvement du journaliste et écrivain algérien Hichem Aboud à Barcelone.
Une affaire qui secoue les institutions Espagnoles
La question parlementaire, enregistrée sous le numéro 48199 et publiée le 25 novembre 2024 dans le Bulletin Officiel des Cortes Generales, s’intitule : « La séquestration du journaliste et écrivain algérien Hichem Aboud à Barcelone (184/016897) ». Ce document met en lumière des agissements dignes d’un scénario de thriller politique, où les droits fondamentaux d’un citoyen sont bafoués sous l’œil impuissant des autorités Espagnoles.
Le silence coupable de la junte algérienne
Hichem Aboud, écrivain, journaliste et farouche opposant du régime, a payé cher son engagement contre la corruption et les abus perpétrés par le pouvoir en place à Alger. Son enlèvement à Barcelone, en plein territoire européen, illustre le mépris total de la junte algérienne pour les normes internationales.
Si sa libération a été obtenue grâce à l’intervention de la police Espagnole, cet épisode soulève des questions alarmantes sur l’usage systématique de la répression et des méthodes extrajudiciaires par le régime algérien pour museler ses opposants.
Un acte de provocation internationale
L’intervention des députés Espagnols révèle une dimension encore plus grave : l’audace de la junte algérienne d’opérer des actions illégales sur le sol européen. Cette violation flagrante de la souveraineté espagnole représente non seulement une atteinte aux droits de Hichem Aboud, mais également une provocation à l’égard des principes fondamentaux de l’Union européenne.
La junte à l’agonie : une fuite en avant répressive
Face à une population de plus en plus frustrée par une gestion calamiteuse du pays, la junte militaire intensifie ses méthodes autoritaires. Les voix dissidentes, comme celle de Hichem Aboud, sont traquées à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières.
Mais cet événement marque un tournant. L’interpellation officielle des députés Espagnols est un signal clair : la communauté internationale commence à réagir face aux dérives autoritaires du régime algérien.
Un appel à la responsabilité
L’Espagne, qui entretient des relations complexes avec Alger, se retrouve face à une responsabilité majeure. La protection des droits humains et la souveraineté de ses institutions doivent primer sur toute considération politique ou énergétique.
Vers la fin de l’impunité ?
La junte militaire algérienne peut-elle encore échapper aux conséquences de ses actes ? L’affaire Hichem Aboud met en lumière un régime à bout de souffle, prêt à tout pour préserver son emprise sur le pouvoir. Mais à mesure que les critiques internationales s’accumulent, il devient de plus en plus évident que l’impunité dont jouissent les généraux algériens ne saurait durer éternellement.
L’Europe et le reste du monde ont désormais l’occasion de faire pression sur Alger, non seulement pour obtenir justice pour Hichem Aboud, mais aussi pour mettre fin aux abus d’un régime qui méprise ses propres citoyens et défie les lois internationales.