La retraite du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies (CDH), qui se tient les 21 et 22 novembre à Rabat, à l’initiative de la Présidence marocaine du CDH, se veut un conclave de réflexion et d’échange sur l’état et le devenir du Conseil. En effet, cette réunion a pour objectif de débattre des principaux défis et enjeux auxquels la communauté internationale est confrontée dans les domaines de la promotion et de la protection des droits de l’Homme, et d’explorer les voies de la réforme du CDH, organe central de l’ONU dans le domaine des droits de l’Homme.
Cette Retraite s’inscrit dans la lignée des engagements et réalisations du Maroc au sein des instances onusiennes. En tant que membre engagé au sein de l’ONU, le Royaume s’efforce de promouvoir les droits de l’Homme et de favoriser le dialogue entre les nations sur des enjeux cruciaux. Elle représente ainsi une nouvelle étape dans l’engagement du Royaume à renforcer son rôle de leader et de facilitateur dans la défense des valeurs universelles, en collaborant avec d’autres États et organisations pour améliorer les conditions des droits humains à l’échelle mondiale.
La séance d’ouverture de cette réunion sera marquée par les allocutions du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Volker Türk.
Cette retraite verra la participation d’Ambassadeurs représentants permanents des États membres du CDH, des coordonnateurs des groupes régionaux et politiques des Nations Unies, de la Présidente du Comité de coordination des procédures spéciales et des ONGs parties prenantes des travaux du CDH.
Outre la séance inaugurale de la retraite, trois sessions thématiques aborderont les principaux défis sur l’état et le devenir du CDH.
La première session porte sur l’évaluation des principales réalisations du Conseil depuis sa création, ainsi que sur les défis auxquels il a été confronté, tandis que la deuxième cherche à discuter des méthodes de travail du Conseil afin de renforcer son efficacité et son efficience.
Cette approche vise à garantir que le Conseil soit en mesure de répondre de manière rapide et efficace aux besoins urgents en matière de droits humains à l’échelle mondiale.
Enfin, la troisième session concerne le renforcement de la relation entre les instances des Nations Unies, notamment le CDH à Genève et l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York, ainsi que les organisations onusiennes concernées par le développement.
La rédaction/Le7tv