L’Algérie pourrait se retrouver dans une situation politique et diplomatique particulièrement délicate avec l’éventuelle nomination de Marco Rubio, Sénateur Républicain de Floride et farouche adversaire de la junte militaire algérienne, au poste de Secrétaire d’État sous l’administration Trump. Ce scénario n’a rien de moins que la matérialisation du cauchemar pour le régime militaire d’Alger, déjà isolé et sous la pression de critiques internationales.
Rubio : un ennemi juré d’Alger
Marco Rubio est l’un des politiciens américains les plus virulents à l’égard de l’Algérie. Depuis des années, il dénonce la nature autoritaire du régime algérien, allant jusqu’à exiger des sanctions sous le Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act (CAATSA), une loi visant à contrer les adversaires de l’Amérique. Rubio, connu pour sa politique étrangère de « faucon », a à plusieurs reprises mis en lumière des abus de droits de l’homme et les persécutions religieuses en Algérie, soulignant notamment les restrictions imposées aux communautés chrétiennes. De plus, ses critiques ont régulièrement pointé du doigt les liens douteux entre la junte algérienne et des régimes controversés tels que la dictature cubaine.
Avec Rubio à la tête de la diplomatie américaine, il est clair que la posture de Washington envers l’Algérie pourrait durcir davantage. La junte militaire, habituée à esquiver les critiques sous couvert de fausses revendications anticolonialistes, se retrouverait face à un chef de la diplomatie américaine peu enclin à tolérer ses manœuvres et ses alliances ambigües.
Une équipe de choc contre l’Algérie et ses alliés
Marco Rubio ne serait pas seul dans cette croisade. D’autres figures pressenties pour des postes clés dans l’administration Trump partagent une ligne dure et inflexible envers des régimes autoritaires. Michael Waltz, également pressenti pour le poste de conseiller à la sécurité nationale, a lui aussi exprimé à maintes reprises son opposition aux alliances malsaines du régime algérien. L’influence de ces « faucons » signifierait un virage stratégique pour les États-Unis, avec une politique étrangère plus axée sur la confrontation des régimes autoritaires, y compris ceux qui se cachent derrière des slogans populistes.
L’administration Trump, dans cette configuration, représenterait une réelle menace pour le régime algérien, acculé par une diplomatie américaine résolument hostile et prête à dénoncer sans détour les abus et l’oppression du peuple algérien par une élite militaire corrompue et coupée de sa population.
L’isolement diplomatique de la junte algérienne, bientôt irréversible
À l’heure où l’Algérie tente de maintenir une image respectable sur la scène internationale, une prise de position sévère des États-Unis pourrait entraîner un effet domino. Une politique de sanctions, que Rubio a déjà évoquée, pourrait entraîner d’autres nations à réévaluer leurs relations avec l’Algérie. Face à une administration américaine déterminée, les tentatives de la junte pour s’ériger en modèle de justice sociale ou en protectrice des libertés pourraient être rapidement réduites en poussière, dévoilant une réalité marquée par la répression, la corruption et l’inefficacité.
De plus, la nomination potentielle de figures telles qu’Elise Stefanik à l’ONU, connue pour son franc-parler et son engagement en faveur des droits humains, serait un autre signal d’alarme pour le régime militaire algérien. Stefanik n’a pas hésité à dénoncer des institutions comme l’ONU pour leurs contradictions, et son regard acéré pourrait se poser avec une intensité nouvelle sur les manipulations du régime algérien au sein de cette organisation.
Un changement irréversible dans les relations internationales pour l’Algérie
Pour la junte militaire d’Alger, la nomination de Marco Rubio pourrait être le début d’une période de grande instabilité diplomatique et de mise à l’écart sur la scène internationale.