À rebours des positions figées des autres parties, le plan marocain d’autonomie au Sahara a créé « une véritable dynamique » et s’est imposé comme « le seul moyen » pour clore définitivement ce différend régional, a souligné l’avocat Belge et expert en droit international, Patrick Saerens.
Contrairement aux configurations des autres parties, arcboutées sur des « positions passéistes », comme l’a souligné SM le Roi Mohammed VI dans Son discours à l’occasion du 49ème anniversaire de la Marche Verte, le plan marocain d’autonomie « a créé une véritable dynamique, qui se manifeste par l’adhésion grandissante de puissances internationales et d’États qui connaissent bien la nature et l’histoire de cette question », a indiqué l’universitaire dans une déclaration à la MAP, citant, entre autres, les États-Unis, l’Espagne et la France.
Selon lui, « ces soutiens croissants s’inscrivent dans un processus où les États se rendent compte les uns après les autres que le plan marocain d’autonomie est le seul moyen d’arriver à une paix durable et à une solution pacifique ».
M. Saerens a rappelé, à cet effet, que dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, le Secrétaire général de l’ONU a mis en avant les efforts de développement entrepris par le Maroc dans les provinces du Sud du Royaume et l’impact économique « extrêmement favorable » pour les populations.
« À l’instar des États influents dans le monde, le Conseil de sécurité se rendra in fine que cette question n’a que trop duré et que le plan marocain d’autonomie au Sahara doit impérativement s’imposer une fois pour toutes », a-t-il dit.
Par ailleurs, le professeur universitaire a plaidé pour un rôle « plus avancé » de l’Union Européenne, d’autant plus qu’une majorité très large des pays européens appuient le plan marocain d’autonomie.
« L’UE doit prendre pleinement ses responsabilités et inciter ses différents États à agir d’une seule voix », a-t-il conclu.
La rédaction/Le7tv