Alors que le monde politique Américain se prépare au retour éventuel de Donald Trump à la Présidence, cette possibilité suscite des remous au sein du régime militaire algérien. En effet, l’ancien Président Américain avait, lors de son mandat, pris une décision historique en reconnaissant la Souveraineté Marocaine sur son Sahara. Ce geste, considéré comme un tournant stratégique dans la question Saharienne, a placé les États-Unis en tant que principal soutien international du Maroc sur ce dossier.
Depuis cette reconnaissance en 2020, l’Algérie n’a cessé de manifester une vive inquiétude, car cette prise de position a consolidé l’intégrité territoriale du Maroc et donné un coup de fouet à son Plan d’Autonomie. Alors que les prochaines élections américaines pourraient bien ramener Trump à la Maison Blanche, le régime algérien se trouve confronté à une possible réaffirmation de cette politique pro-marocaine, une perspective qu’il redoute amèrement.
La France, en ligne avec la position Américaine
La France, acteur influent de la scène internationale et membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, a elle aussi reconnu la Souveraineté du Maroc sur le Sahara. Cette décision française, suivant de près la reconnaissance américaine, a contribué à isoler encore davantage l’Algérie, qui s’acharne à défendre la prétendue « rasd ». Dans ce contexte, la diplomatie algérienne a tenté, mais en vain, d’obtenir un soutien international à ses positions, mais la dynamique enclenchée par la reconnaissance américaine et soutenue par la France a révélé les faiblesses d’une stratégie diplomatique algérienne fondée sur la confrontation et l’immobilisme.
Le régime algérien se retrouve ainsi entre le marteau et l’enclume. D’un côté, les États-Unis, dont l’influence politique, économique, et militaire est indéniable, et de l’autre, la France, partenaire majeur de l’Algérie mais aussi alliée de longue date du Maroc, ont choisi de reconnaître le Sahara comme partie intégrante du Royaume. La junte militaire, dirigée par les généraux vieillissants de l’armée, ressent une profonde inquiétude face à ces soutiens de poids au Maroc, percevant le retour de Trump comme un renforcement significatif du statut diplomatique du Royaume.
Une menace pour la stratégie algérienne
L’éventuel retour de Donald Trump à la Maison Blanche marque une menace pour le régime militaire d’Alger, car il entraînerait probablement une réaffirmation de la reconnaissance du Sahara Marocain, voire un renforcement du soutien des États-Unis au Maroc sur la scène internationale. Trump, connu pour son style direct et son pragmatisme diplomatique, pourrait appuyer des initiatives bilatérales encore plus profondes entre Washington et Rabat.
Vers un nouveau chapitre des relations internationales
Si Donald Trump venait à retrouver la Maison Blanche, le dossier du Sahara Marocain pourrait ainsi connaître une nouvelle avancée majeure pour le Royaume. La question saharienne, jusqu’alors sujette à des décennies de discussions et d’impasses diplomatiques, semble aujourd’hui entrer dans une phase de résolution accélérée, soutenue par les grandes puissances.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv