Les BRICS rejettent une nouvelle fois la candidature de l’Algérie : L’humiliation de trop pour Alger

L’Algérie, sous le joug de la junte militaire qui gouverne sans partage, traverse l’une des périodes les plus sombres de son histoire moderne. Le pays, autrefois riche en ressources naturelles, est aujourd’hui la triste victime d’une gestion catastrophique ayant entraîné la ruine totale de son économie et l’effondrement dramatique de sa monnaie. Alors que le monde évolue, Alger stagne, prisonnière d’un régime autocratique qui mène le pays à sa perte.

L’exclusion répétée de l’Algérie des BRICS est le symbole éclatant de cet échec. Alors que d’autres nations émergent sur la scène internationale, l’Algérie est systématiquement rejetée, humiliée par cette organisation censée offrir une alternative aux blocs économiques traditionnels. La dernière tentative désespérée d’Alger pour intégrer les BRICS avant la fin de 2024, a échoué de manière retentissante, malgré l’injection de 1,5 milliard de dollars dans la Banque des BRICS, espérant acheter une place parmi les grandes puissances émergentes. Ce geste de désespoir, une véritable tentative de corruption diplomatique, n’a fait que mettre en lumière la misère d’un pays autrefois prospère, aujourd’hui en proie à une crise sans précédent.

Avec une économie en lambeaux et une monnaie qui ne vaut plus rien, l’Algérie n’avait aucune chance. Les BRICS, loin d’être dupes, ont choisi de rejeter, une fois de plus, la candidature de ce pays en déclin. En août 2023, lors du sommet de Johannesburg, la gifle a été éclatante : six nouveaux membres ont rejoint l’organisation (Arabie saoudite, Argentine, Égypte, Émirats arabes unis, Éthiopie, et Iran), tandis que le dossier algérien a été rejeté, sans même susciter le moindre débat.

Face à cette énième humiliation, la junte militaire algérienne tente de sauver la face en déclarant, avec un cynisme déconcertant, que « le dossier des BRICS est définitivement abandonné ». Cette déclaration n’est que la reconnaissance amère d’un échec total, d’une incapacité chronique à gérer le pays et à lui offrir la place qu’il mérite sur la scène internationale. Au lieu de regarder en face les causes réelles de ce rejet – une économie en ruine, une corruption omniprésente et un pouvoir militaire déconnecté des réalités – les autorités algériennes préfèrent jouer la carte de la victimisation, accusant des forces extérieures (comprenez, les Emirats Arabes Unis) d’avoir orchestré leur exclusion.

Mais la réalité est toute autre. L’Algérie paie aujourd’hui le prix fort d’une gestion autoritaire qui a étouffé toute possibilité de développement économique. L’effondrement de sa monnaie, le dinar algérien, en est la preuve la plus criante : il est aujourd’hui un papier sans valeur, le reflet d’une économie exsangue et malmenée par des décennies de mauvaise gestion.

Pour la junte militaire au pouvoir, cette exclusion des BRICS pourrait bien être l’humiliation de trop. Elle révèle l’ampleur du désastre économique causé par des décennies de négligence et de corruption. L’Algérie, malgré ses immenses ressources naturelles, ne parvient plus à se hisser au niveau des autres économies émergentes. Le rêve d’intégration dans les BRICS, autrefois perçu comme une opportunité de relancer le pays, est aujourd’hui réduit en poussière.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv