La fin de l’année 2024 restera gravée dans l’histoire de l’Algérie. Marquée non seulement par la grotesque réélection de Tebboune avec un invraisemblable score de 94,65% ; Une réélection digne des pires républiques bananières, où la démocratie n’est qu’une illusion et où les militaires continuent de tenir les rênes du pays avec un mépris total pour la volonté populaire, mais surtout par l’effondrement brutal et inévitable du « modèle économique » défendu par la junte militaire mafieuse au pouvoir à Alger.
C’est une catastrophe économique qui se profile à l’horizon pour l’Algérie. Avec la chute des prix du pétrole et du gaz sur les marchés internationaux, les réserves d’hydrocarbures en nette diminution et une économie dépendante à 96% (voire 98%) des exportations de pétrole et de gaz, le pays se dirige tout droit vers une banqueroute inévitable.
L’économie algérienne : une dépendance toxique !
La dépendance de l’Algérie aux hydrocarbures est tout simplement suicidaire. En 2023, plus de 96% des exportations algériennes provenaient de ce secteur, tandis que les exportations « hors hydrocarbures » ne dépassaient pas le chiffre dérisoire d’un milliard de dollars. Ce modèle économique, profondément vulnérable et non diversifié, repose entièrement sur les fluctuations du marché international du pétrole et du gaz. Mais aujourd’hui, avec une chute vertigineuse des prix et un épuisement accéléré des puits algériens (un secret de Polichinelle), la situation devient insoutenable.
Ainsi, à partir de 2025, selon les experts, l’Algérie ne pourra plus exporter ni pétrole ni gaz. Pourquoi ? : Parce que la consommation énergétique interne explose, en raison d’une démographie galopante et des besoins croissants de la population. En 2020, la consommation nationale de pétrole dépassait déjà les 500.000 barils par jour, soit près de la moitié de la production quotidienne du pays, estimée à un million de barils. Le calcul est simple : à ce rythme, l’Algérie n’aura plus rien à vendre à l’export.
Une société au bord de l’implosion:
Avec cette crise économique imminente, les tensions sociales en Algérie vont inexorablement s’aggraver. L’inflation galope, le pouvoir d’achat des Algériens est en chute libre, et la politique socio-économique menée par les dirigeants est tout simplement incohérente. Les responsables politiques algériens semblent vivre dans un monde parallèle, débitant des discours déconnectés de la réalité et promettant des utopies inaccessibles, s’autoproclamant même la 3ème puissance économique mondiale !!!… Le peuple, quant à lui, subit une régression sans précédent.
La colère gronde. Une économie en léthargie, une société appauvrie, et une jeunesse privée d’avenir : voilà le cocktail explosif qui menace la stabilité du pays. La réélection frauduleuse de Tebboune n’a fait que renforcer l’impression que la junte militaire au pouvoir est prête à tout pour conserver ses privilèges, quitte à sacrifier l’avenir de toute une nation. Mais pour combien de temps encore pourront-ils contenir l’exaspération du peuple ?
Un avenir sans pétrole, sans gaz… et sans espoir :
L’Algérie, autrefois riche en ressources naturelles, est aujourd’hui à la veille d’une crise énergétique majeure. En l’absence de diversification économique, le pays est condamné à un avenir sans pétrole, sans gaz… et sans espoir. Le gouvernement militaire, qui a longtemps profité de la manne pétrolière pour asseoir son pouvoir, va devoir faire face à une réalité brutale : sans ressources à exporter, il ne pourra plus financer son appareil répressif, ni calmer les revendications sociales.
La communauté internationale observe, mais reste impuissante face à l’immobilisme d’un régime qui refuse d’évoluer. Pourtant, l’Algérie pourrait jouer un rôle clé en Afrique du Nord et dans le monde arabe, si seulement elle s’émancipait de la domination militaire. Mais tant que la junte militaire continuera de faire la sourde oreille aux aspirations démocratiques de son peuple, l’Algérie restera isolée, économiquement exsangue et politiquement paralysée.
La fin inévitable d’un régime:
L’histoire nous a montré que les régimes autoritaires qui refusent le changement finissent par tomber, sous le poids de leur propre incompétence. La junte militaire algérienne, qui a pris en otage toute une nation, ne fait pas exception. En refusant de diversifier l’économie, en réprimant la liberté d’expression et en truquant les élections, elle ne fait que précipiter sa propre chute.
Le peuple algérien mérite mieux. Il mérite un gouvernement qui le respecte, une économie qui le soutienne et une démocratie qui le représente. La junte militaire, quant à elle, doit comprendre que son règne touche à sa fin. L’Algérie ne peut pas continuer à vivre dans l’illusion, alors que tout autour d’elle, le monde avance.