Dans un énième épisode de sa longue tradition de manipulation et de désinformation, Alger tente à nouveau de travestir la vérité, cette fois-ci en exploitant la rencontre entre le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, et son homologue slovène, Tanja Fajon, à Ljubljana le 30 août 2024. Fidèles à leurs habitudes mensongères, la diplomatie et la presse algériennes se sont empressées de diffuser des informations fallacieuses, prétendant que la Slovénie aurait « démenti les allégations du Maroc » et réaffirmé un soi-disant soutien à la prétendue autodétermination du peuple sahraoui. Or, rien n’est plus faux. Ces assertions relèvent d’une grossière manipulation des faits.
D’abord, il convient de rappeler que la Slovénie a, de manière claire et sans équivoque, soutenu l’Initiative Marocaine d’Autonomie présentée en 2007 comme une bonne base sérieuse et crédible pour une solution définitive au conflit du Sahara. Cette position avait déjà été réitérée lors de la rencontre bilatérale à Rabat entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et Tanja Fajon. Le communiqué conjoint publié à l’issue de cette réunion avait été limpide : « Concernant la question du Sahara, la Slovénie salue le Plan Marocain d’Autonomie comme une bonne base pour parvenir à une solution définitive et consensuelle au différend régional autour du Sahara marocain, sous les auspices du Secrétaire général des Nations Unies et de son Envoyé Personnel »
Mais comme souvent, les dirigeants algériens ont choisi de déformer la réalité à des fins propagandistes. Il est ahurissant de constater l’effronterie avec laquelle Alger manipule les faits pour tromper l’opinion publique nationale et internationale, espérant maintenir l’illusion d’un soutien international à ses positions obsolètes sur le Sahara.
Le démenti catégorique à cette désinformation est venu rapidement. Le ministère des Affaires étrangères de Slovénie, via un communiqué de presse officiel publié après la rencontre avec Attaf, a précisé de manière explicite que la Slovénie « soutient le processus dirigé par l’ONU, dans le but de parvenir à une solution de compromis juste, durable et mutuellement acceptable ». Cette déclaration, d’une clarté absolue, renforce la position slovène en faveur d’une approche réaliste et pragmatique du dossier du Sahara, s’opposant radicalement aux fabulations algériennes.
Au-delà de cette rectification officielle, ce mensonge orchestré par Alger révèle une tentative désespérée de détourner l’attention de ses propres défaillances diplomatiques et de masquer son isolement croissant sur la scène internationale.
La diplomatie algérienne, embourbée dans ses contradictions et déconnectée des réalités géopolitiques modernes, s’accroche à des slogans éculés et des revendications anachroniques. Face à cela, le soutien international à l’Initiative marocaine d’autonomie, perçue comme la seule solution crédible et viable, ne cesse de croître, avec des pays de tous les continents s’y ralliant progressivement.
L’Algérie continue d’agiter le spectre d’une prétendue autodétermination, en dépit du fait que cette option a perdu toute pertinence sur la scène internationale. Son discours est désormais déconnecté des réalités diplomatiques contemporaines, et ce n’est qu’à travers des campagnes de désinformation qu’elle tente encore de donner l’illusion d’une légitimité à sa position.
Mais la vérité, elle, est implacable. Le monde reconnaît de plus en plus la justesse de l’Initiative marocaine d’autonomie, et les efforts algériens pour contrer cette tendance ne sont que de vains soubresauts d’un régime qui refuse de s’adapter aux nouvelles dynamiques régionales et internationales.
Il est temps pour Alger de cesser de jouer ce jeu de dupes, de respecter les positions de ses partenaires internationaux et d’accepter que la solution au conflit du Sahara ne passera pas par la manipulation ou le mensonge, mais par le dialogue, la négociation et le compromis.
Tant que la diplomatie algérienne persistera dans cette voie, elle ne fera que s’enfoncer davantage dans l’isolement, laissant la place à des solutions pragmatiques et réalistes qui avancent sans elle.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv