Alerte COVID aux JO de Paris : Au moins 40 athlètes testés positifs

Il avait gâché la fête des JO de Tokyo, reportés à 2021 et qui s’étaient déroulés sans spectateurs. Trois ans plus tard, le Covid est toujours de la partie avec au moins 40 athlètes ont été testés positifs au Covid lors de la compétition.

Ainsi, le Médaillé d’argent du 100 m brasse ; le nageur Britannique Adam Peaty a ainsi été testé positif au lendemain de sa finale. Plus embêtant, la nageuse australienne Lani Pallister n’a quant à elle pas pu s’aligner sur les séries olympiques du 1.500 m après avoir été testée positive. L’équipe féminine australienne de water-polo a également indiqué avoir été touchée tandis que certaines délégations ont renforcé leurs mesures de précaution, comme l’équipe de France d’aviron, dont les rendez-vous médiatiques en amont du début des épreuves se sont déroulés avec obligation de porter un masque. Une donnée qui n’étonne pas l’Organisation Mondiale de la Santé qui a assuré que ces cas s’alignaient sur l’augmentation du nombre de personnes positifs au virus partout dans le monde.

« Il n’est pas surprenant de voir des athlètes infectés, car le virus circule à assez vive allure dans d’autres pays », a déclaré la Dre Maria Van Kerkhove, responsable à l’OMS de la préparation aux épidémies et pandémies, lors d’un point de presse à Genève. Le Comité olympique, en collaboration avec l’OMS, « avait examiné toutes les différentes approches qui doivent être mises en place » lors de rassemblements de masse tels que les JO et pris « les bonnes mesures ».

Les données recueillies par l’OMS grâce au système de surveillance sentinelle dans 84 pays montrent que le pourcentage de tests positifs a augmenté au cours des dernières semaines. Cette augmentation a « entraîné une augmentation du nombre d’hospitalisations et de décès dans plusieurs pays », a indiqué Maria Van Kerkhove.

« Globalement, le taux de tests positifs est supérieur à 10%, mais ce chiffre varie d’une région à l’autre », avec par exemple un taux supérieur à 20% en Europe, a-t-elle détaillé. Mais elle a souligné que la surveillance des eaux usées suggère que la circulation du virus est « de 2 à 20 fois supérieure à ce qui est actuellement rapporté ». Elle a indiqué qu’une circulation aussi élevée du Covid-19 « n’est pas habituelle » en cette saison car les épidémies de virus respiratoires ont tendance à connaître des poussées lorsqu’il fait froid.

La rédaction/Le7tv