Les réunions de travail de haut niveau sur le projet stratégique du Gazoduc Africain Atlantique Nigeria-Maroc, organisées du 15 au 19 juillet à Rabat, ont permis de finaliser les études d’avant-projet détaillées (FEED) et de présenter l’état d’avancement des études environnementales et sociales. Des progrès significatifs ont également été réalisés dans la finalisation de l’Accord Intergouvernemental (IGA) et de l’accord hôte de chaque pays (HGA).
Selon l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), ces réunions ont rassemblé des délégations de la Mauritanie, du Sénégal, de la Gambie, de la République de Guinée, de la Guinée-Bissau, de la Sierra Leone, du Liberia, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Bénin et du Nigeria. Les directeurs généraux des sociétés nationales pétrolières de ces pays, ainsi que des représentants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Autorité du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (AGAO), étaient présents.
Des représentants du ministère de la Transition énergétique, du ministère des Affaires étrangères, de la Direction générale des impôts (DGI), de l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII), de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), de l’OCP et de MASEN ont également participé aux discussions. Ces rencontres ont permis d’avancer sur plusieurs fronts, notamment sur les aspects techniques, environnementaux et sociaux du projet.
À la conclusion des réunions, les directeurs généraux des sociétés nationales pétrolières ont exprimé leur satisfaction quant aux progrès accomplis et ont réaffirmé leur engagement à soutenir ce projet stratégique. Initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et l’ancien Président nigérian, le projet du Gazoduc Africain Atlantique promet des avantages énergétiques, économiques et sociaux considérables pour la région.
Amina Benkhadra, directrice générale de l’ONHYM, a souligné le potentiel de production du Royaume. Avec des projets tels que le Gazoduc Africain Atlantique et la gestion du Gazoduc Maghreb-Europe, l’ONHYM continue de jouer un rôle crucial dans l’exploration pétrolière au Maroc. La production marocaine de gaz devrait dépasser 1,5 milliard de Nm³ d’ici 2030, grâce aux investissements engagés ou prévus dans les infrastructures gazières.
Cette collaboration multinationale et les engagements pris par les pays impliqués illustrent l’importance stratégique de ce projet pour le développement énergétique de l’Afrique de l’Ouest. Les prochaines étapes verront la signature de nouveaux accords qui scelleront les engagements pris et ouvriront la voie à la réalisation de ce projet ambitieux.
La rédaction/Le7tv