L’Association Sahraouie pour la Défense des Droits de l’Homme (ASADEDH) exprime sa profonde indignation face aux irrégularités flagrantes qui ont entaché l’enquête sur la plainte déposée contre Brahim Ghali, chef des milices du Polisario, pour des crimes contre l’humanité.
Depuis le début de l’enquête menée par l’ancien juge de l’audience nationale, Baltasar Garzón, l’ASADEDH a constaté de multiples anomalies. La plainte contre Brahim Ghali, déposée par l’association, accuse ce dernier de génocide, ainsi que de crimes d’assassinat, de blessures, de détention illégale, de terrorisme, de torture et de disparitions forcées. Ces actes, selon le droit international et la Charte des Nations Unies, sont des crimes contre la paix et la sécurité internationales.
Malgré la gravité de ces accusations, la Cour Suprême a pris la décision incompréhensible de classer sans suite la plainte en 2024, invoquant une « prescription ». Cette décision scandaleuse nie la justice aux victimes et compromet la crédibilité du système judiciaire.
L’ASADEDH, refusant de rester silencieuse face à cette injustice, a décidé de porter recours devant la Cour Constitutionnelle. L’association rappelle qu’elle maintient sa confiance en la justice espagnole et insiste pour que les crimes odieux commis contre la population sahraouie dans les camps de Tindouf (Algérie) soient jugés et que les responsables du Front Polisario ne puissent échapper à la justice.
L’ASADEDH appelle à une vigilance internationale renforcée et à un soutien massif pour que ces atrocités ne restent pas impunies et que les droits des victimes soient enfin reconnus. La décision de la Cour Suprême est non seulement une trahison envers les principes de justice, mais aussi une offense à toutes les victimes qui continuent de souffrir dans l’ombre
Abderrazzak Boussaid/Le7tv