Dans un contexte marqué par un déséquilibre entre les ressources en eau disponibles et les besoins de consommation dans le Grand Casablanca, une diminution significative des réserves d’eau due à des années de sécheresse consécutives a été observée, ainsi qu’une baisse notable du niveau du barrage Al Massira, qui alimentait une grande partie de la ville.
Pour gérer cette situation, Lydec entreprend diverses actions et mesures visant à économiser les ressources en eau dans son réseau de distribution et en interne, tout en mobilisant d’importants investissements pour renforcer les infrastructures d’eau potable et sécuriser l’approvisionnement en eau de la ville, accompagnant ainsi son développement urbain. Des campagnes de sensibilisation sont également organisées pour souligner l’importance de préserver les ressources en eau.
Parmi les objectifs de Lydec dans ce domaine figurent le renforcement de la capacité de stockage et la restructuration du réseau en reliant toutes les hauteurs de distribution. Cela se traduit cette année par des projets structurants majeurs visant à sécuriser l’approvisionnement en eau potable du Grand Casablanca, incluant la construction de réservoirs d’eau, de stations de pompage, ainsi que de canalisations et d’ouvrages techniques nécessaires.
Ainsi, dans la région du sud-ouest de Casablanca, les travaux se poursuivent pour la réalisation du réservoir de Rahma Oulad Azzouz, situé à une hauteur de 110 mètres, d’une capacité de 40 000 mètres cubes après extension, comprenant initialement deux bassins d’une capacité de 10 000 mètres cubes chacun (soit une capacité totale de 20 000 mètres cubes dans une première phase). Ce réservoir est alimenté via une station de pompage reliée à une canalisation de la société des Eaux de l’Oum Er-Rbia (SEOR).
Il est à noter que ce projet de grande envergure comprend la construction de deux bassins d’une capacité de 10 000 mètres cubes chacun, une chambre de vannes, un local technique, une salle de chloration, ainsi que d’autres installations techniques. Le coût d’investissement du projet s’élève à plus de 43 millions de dirhams TTC.
En 2024, Lydec continue également les travaux de construction du réservoir de Dar Bouazza (à une hauteur de 80 mètres), incluant un système d’approvisionnement et de distribution, avec un coût d’investissement dépassant 41 millions de dirhams hors taxes, financé par le Fonds des travaux. Il convient de mentionner que la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable de la zone de Hay Hassani est renforcée par un projet en cours de réalisation pour un réservoir d’une capacité de 70 000 mètres cubes, avec un investissement de plus de 116 millions de dirhams TTC.
La rédaction/Le7tv (communiqué)