Attentat manqué contre Chengriha : Un avertissement pour la junte militaire algérienne

L’attentat contre le Général Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’armée algérienne et chef d’orchestre d’une symphonie de répression, a fait trembler les fondations d’un régime qui se pensait indestructible. Ce n’est pas tous les jours qu’une explosion fait vaciller la tour d’ivoire d’un tyran, mais l’incident récent a révélé des fissures inquiétantes dans l’édifice autoritaire algérien.

Selon des sources proches de l’enquête – ces mêmes sources qui semblent tout savoir mais ne voient jamais venir la catastrophe – un engin explosif, sournoisement dissimulé dans un véhicule, a explosé juste après le passage du convoi du général Chengriha. Si l’attaque a échoué à atteindre sa cible principale, elle a néanmoins provoqué une collision suivie d’un incendie meurtrier, coûtant la vie à six personnes innocentes. La question qui se pose : jusqu’à quand le sang des innocents sera-t-il le prix à payer pour la folie des dirigeants?

Depuis des années, Chengriha et son régime ont étouffé toute forme d’opposition avec une brutalité sans pareille. Les arrestations arbitraires, la torture et les disparitions forcées sont devenues monnaie courante, rendant la vie des Algériens plus insoutenable que jamais. Les libertés civiles et les droits de l’homme sont régulièrement piétinés au nom de la « sécurité nationale » et de la « stabilité » – des termes qui, sous ce régime, signifient en réalité peur, silence et oppression.

Cette tentative d’attentat met en lumière les profondes divisions au sein de l’armée et des services de sécurité. Des factions émergent, remettant en question le leadership autoritaire du général Chengriha et son contrôle absolu sur le pays. Il semblerait que même ceux qui étaient autrefois fidèles à ce régime de terreur commencent à ouvrir les yeux et à exprimer leur mécontentement. La perspective d’une implosion au sein de l’armée se profile à l’horizon, un scénario que Chengriha et sa clique redoutent plus que tout.

Et comment réagit le régime face à cet acte de défiance ? Par une répression accrue, bien sûr ! Dans un réflexe quasi pavlovien, Chengriha intensifie les arrestations et les purges, aussi bien au sein de l’armée que de la société civile. C’est une danse macabre où chaque pas de l’oppression pousse un peu plus le pays vers l’abîme.

Mais soyons clairs : cette escalade de violence et de répression ne fera que précipiter la chute du régime. Car un pouvoir qui se maintient par la peur et le sang est un pouvoir condamné. L’Algérie, sous la botte de Chengriha, ressemble de plus en plus à un Titanic militaire, et chaque tentative désespérée de maintenir le contrôle ne fait qu’accélérer sa descente. Le peuple algérien mérite mieux que cela. Il mérite de vivre sans peur, dans la dignité et la liberté. Et ce jour viendra, malgré les tyrans et les oppresseurs. Car l’histoire nous a montré qu’aucune dictature, aussi féroce soit-elle, ne peut éteindre la flamme de la liberté.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv