Lors de la récente réunion à Moscou des vice-Ministres des Affaires Étrangères et des envoyés spéciaux des BRICS pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, une proposition inattendue de l’Afrique du Sud a suscité le désaccord des principaux pays du groupe.
Selon les informations relayées par le média égyptien « Vetogate », la tentative de l’Afrique du Sud d’inscrire la question du Sahara Marocain à l’ordre du jour a été fermement rejetée par plusieurs pays, notamment la Russie, qui ont jugé cette initiative non sérieuse et non pertinente.
Cette position unie exprimée lors de la réunion a contraint le représentant sud-africain à reculer, reléguant ainsi sa proposition au second plan afin d’éviter toute implication du groupe dans des conflits non fondés.
La réunion, qui s’est penchée sur diverses questions régionales telles que la situation au Soudan et à Gaza, a souligné l’importance de préserver la stabilité politique au Moyen-Orient, soulignant les attentes croissantes d’une escalade du conflit qui pourrait avoir des répercussions mondiales.
Il est apparu clairement aux participants que soulever la question du Sahara Marocain n’était pas une décision judicieuse, car la crise est perçue comme artificielle et ne repose pas sur une base historique solide. Les BRICS ont donc refusé de contribuer à la création de conflits sans fondement, conformément à leur rôle croissant dans la construction d’un monde multipolaire plus transparent et équilibré.
En rejetant la proposition de l’Afrique du Sud, les BRICS ont réaffirmé leur engagement envers la réalité et l’histoire, tout en évitant toute implication dans des initiatives susceptibles de perturber la paix et la stabilité régionales.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv