L’USM Alger et la Fédération Algérienne de Football (FAF) ont une fois de plus terni l’image du sport en refusant de disputer le match retour de la demi-finale de la Coupe de la Confédération de football contre la Renaissance de Berkane. Cette fois, leur excuse grotesque est que le maillot de l’équipe Marocaine inclut toujours une carte complète du Maroc, y compris son Sahara.
Cette décision honteuse n’est rien de moins qu’une insulte au fair-play et à l’esprit sportif. Plutôt que de se concentrer sur le jeu et de rivaliser sur le terrain, l’USMA et la FAF ont choisi de politiser le sport, jetant ainsi l’opprobre sur toute la communauté du football africain.
Ce comportement irresponsable n’est pas nouveau pour l’USMA, qui a déjà été impliqué dans des scandales similaires par le passé. Mais cette fois, la gravité de leur action est encore plus choquante, car elle sabote délibérément un événement majeur du calendrier sportif africain.
De plus, les autorités militaires algériennes, qui exercent souvent une influence démesurée sur les affaires nationales, doivent également être tenues pour responsables de cette situation. Leur silence complice face aux agissements de l’USMA et de la FAF soulève des questions sur leur engagement envers le fair-play et le respect des règles du sport.
Il est grand temps que la Confédération Africaine de Football (CAF) prenne des mesures strictes à l’encontre de l’USMA et de la FAF pour leur comportement inacceptable. Des sanctions exemplaires doivent être imposées pour dissuader toute récidive et restaurer l’intégrité du football africain.
L’USMA, la FAF et les autorités militaires algériennes ont commis un acte impardonnable en refusant de disputer le match retour contre la Renaissance de Berkane. Leur comportement égoïste et politisé nuit non seulement à leur propre réputation, mais aussi à celle de tout le football africain. Il est temps de mettre fin à ces agissements scandaleux et de ramener le sport là où il devrait être : sur le terrain, dans un esprit de compétition loyale et de respect mutuel.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv