La presse marocaine est en deuil. La journaliste, écrivaine et scénariste Fatima Loukili est décédéeة ce mardi 26 mars des suites d’une longue maladie.
Native de Meknès, Fatima Loukili a marqué des générations par son éloquence, sa voix et sa culture. Diplômée en philosophie et sciences sociales, Fatima Loukili a fait ses débuts à Medi1 avant de rejoindre Dar El Brihi où elle a travaillé avec les vétérans du journalisme à la RTM. Elle a intégré par la suite 2M.
Côté cinéma, Fatima a entamé sa carrière avec le téléfilm «La dernière page», réalisé par Jillali Ferhati en 1985, avant d’intégrer le cinéma en tant que scénariste, dialoguiste et script doctor dans plusieurs films marocains: «Femmes et femmes», «Soif» et «Islamour» de Saad Chraib, «La beauté éparpillée», de Lahcen Zinoun, «Elle est diabétique, hypertendue et elle refuse de crever» de Hakim Nouri.
La défunte a également joué sous la direction de Farida Benlyazid dans «Une porte sur le ciel» (1986), «Casablanca, Casablanca» (2002) et «Ruses de femmes» (2005), de Jillali Ferhati dans «La plage des enfants perdus» (1991) et «Mémoire en détention» (2003), et de Nabil Ayouch dans son court-métrage «Hertzian connection».
Passionnée par le 7eme art, elle a présidé le Fonds d’Aide à la Production Cinématographique Nationale entre 2019 et 2020.
Elle a également présidé le jury du Festival du Film Documentaire sur la Culture, l’Histoire et l’Espace Sahraoui Hassani à Laayoune en 2022 et a reçu un hommage lors de la dernière édition du Festival du Film National de Tanger.
La rédaction /Le7tv