Dans sa première réaction en tant que nouvelle maire de Rabat, Fatiha El Moudni a exprimé ses remerciements aux conseillers municipaux et aux autorités pour avoir orchestré ensemble cette célébration électorale, qui s’est concrétisée par un vote en sa faveur avec 66 voix pour, 7 contre, 3 abstentions et 5 absences.
Elle a également souligné l’importance du positionnement de Rabat en tant qu’hôte de manifestations internationales imminentes, soulignant ainsi la nécessité d’une collaboration étroite afin que la ville puisse briller parmi les meilleurs au monde, sous la conduite bienveillante du Roi Mohammed VI.
Fatiha El Moudni, succédant à Asmaa Rhlalou, qui a démissionné, a ensuite procédé à l’élection de son bureau, composé de dix vice-présidents. Parmi eux figurent, par ordre, Aziz Lomaini (PAM), Abdessalam Bekkari (Istiqlal), Hicham Attalhi (RNI), Bachir Attaki (PAM), Rahma Ouazzani Taiebi (Istiqlal), Amine Sadak (RNI), Leila Bilrha (PAM), Lalla Amina Sbai (Istiqlal), Hassania Ghaiech (RNI) et Badr Tnacheri Ouazzani (USFP).
La composition de ce bureau a été ratifiée par l’assemblée électorale avec 56 voix pour, 9 contre et 6 abstentions.
À la suite de l’élection de Fatiha El Moudni, Mohamed Mehdi Bensaïd, du PAM, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et conseiller municipal du quartier Hay Ryad, a exprimé l’espoir que les divergences puissent être surmontées afin que les élus puissent travailler collectivement pour le bien de la capitale.
Le Driss Razzi, du RNI, considéré comme l’un des piliers de la municipalité, a souligné la problématique des délégations de services récemment accordées à plusieurs sociétés dans les domaines de l’assainissement, des parkings, de l’éclairage public et des espaces verts.
De son côté, Omar El Hyani, de la Fédération de la gauche démocratique (FGD), a regretté la restriction des prérogatives des conseillers municipaux, notant que seuls les services d’hygiène échappaient jusqu’à présent à la privatisation.
Enfin, un autre élu a mis en avant les avantages des transferts de compétences, soulignant que les délégations sont soumises à un cahier des charges, à des contrôles rigoureux et à la reddition des comptes.
La rédaction /Le7tv