José Manuel Albares, le Ministre des Affaires Étrangères Espagnol, a annulé sa visite prévue en Algérie aujourd’hui. Bien que les autorités algériennes invoquent officiellement « des raisons d’agenda », il semble que l’annulation cache des motifs non divulgués.
Initialement, la rencontre entre le chef de la diplomatie espagnole et son homologue algérien, prévue pour lundi, visait à clore une crise diplomatique de près de deux ans entre les deux pays. Cependant, l’Espagne a décidé d’annuler la visite de José Manuel Albares. Cette crise avait été déclenchée par la réaction indignée de l’Algérie face à un rapprochement entre l’Espagne et le Maroc. Finalement, c’est l’Algérie qui a dû faire des concessions pour se réconcilier avec son voisin ibérique.
Aucune explication n’a été fournie par le ministère des Affaires étrangères espagnol quant à l’annulation soudaine de la visite, laissant les médias espagnols perplexes. Cette annulation de dernière minute a accentué les tensions entre les deux pays et suscite la méfiance du côté espagnol.
Malgré les signes d’un apaisement des relations au cours des derniers mois, notamment par le retour de l’ambassadeur algérien à Madrid et la reprise du commerce bilatéral, l’Algérie semble ne pas avoir complètement surmonté la crise qu’elle avait déclenchée.
La crise avait débuté en mars 2022 avec le soutien espagnol au plan marocain d’autonomie au Sahara. L’Algérie avait alors rompu le traité d’amitié avec l’Espagne et retiré son ambassadeur, provoquant des perturbations dans le commerce et l’approvisionnement en gaz.
Malgré les efforts de dégel des relations, l’Algérie pourrait réagir à l’apparente absence de volonté de l’Espagne de revoir sa position sur le dossier du Sahara. Les tentatives de pression de l’Algérie sur l’Espagne pour qu’elle revienne sur son soutien au Maroc ont eu des conséquences négatives, avec un gel du commerce bilatéral, le rappel de l’ambassadeur et des perturbations dans les canaux de communication.
Les récentes déclarations positives du ministre de l’Intérieur espagnol en faveur du Maroc ont également suscité des réactions en Algérie, soulignant la profondeur des divergences entre les deux pays sur la question du Sahara.
La rédaction /Le7tv