Les scénarios tragiques se répètent, encore et encore, dans le ciel algérien. Le crash d’hier d’un autre hélicoptère MI-171 de fabrication russe, jette une ombre sombre sur la sécurité aérienne absente au pays des caporaux, promus « généraux » après l’indépendance !…
En effet, ce n’est pas la première fois que ces engins de fabrication soviétique, puis russe, achetés par l’Algérie à prix d’or, se crashent les uns, derrière les autres !…
C’est ainsi que l’Algérie, fidèle à son « flair légendaire » en matière d’acquisitions militaires bas-de-gamme, a constitué une flotte d’hélicoptères MI-171, fabriqués en Union Soviétique . Cette série d’appareils défectueux hantent les cauchemars des experts en sécurité aérienne, mais semble être la coqueluche des généraux au pouvoir en Algérie !…
Le dernier acte de ce drame s’est déroulé, ce mercredi 7 février, dans la région de Ménéa, au Sud de l’Algérie, où trois membres d’équipage, dont un haut gradé, ont tous trouvé la mort lors d’un « vol d’instruction nocturne planifié ». Une ironie cruelle dans un pays qui s’autoproclame « Puissance Régionale » !…
Le général d’armée et chef d’état-major de l’ANP, Saïd Chanegriha, a pris les devants en ordonnant une enquête pour « élucider les causes et les circonstances du crash ». Une tâche qui semble aussi ardue que de trouver une aiguille dans une botte de foin, étant donné le savoir-faire « Made in Algeria » (prononcez Al-Khéria, s’il vous plait) !…
En janvier 2023, un scénario similaire s’est déroulé à El Attaf, causant la mort de trois membres d’équipage. Une redondance qui soulève des questions sérieuses sur la fiabilité de ces hélicoptères datant d’une époque où l’Union Soviétique était encore une entité !…
Ce n’est malheureusement pas la première fois que des engins de l’armée algérienne rencontrent le sol d’une manière inappropriée. Le ciel algérien semble être devenu un terrain de jeu risqué. Entre les crashs à répétition et les enquêtes qui ne donnent rien, les citoyens algériens se demandent si leurs forces armées ne participent pas à un concours volontaire de destruction d’aéronefs !…
Alors que le pays pleure les membres de l’équipage décédés, la question persistante est de savoir quand cette « comédie noire » en ciel étoilé trouvera une fin. Les généraux au pouvoir semblent avoir un goût prononcé pour les antiquités aériennes, mais il est peut-être temps de revoir la script et d’opter pour un scénario plus crédible quand on veut assassiner des militaires récalcitrants, révoltés ou rebelles, car la tragicomédie n’a que trop duré !…
Abderrazzak Boussaid/Le7tv