La crise entre l’Algérie et le Mali prend une tournure alarmante, les autorités Maliennes lançant officiellement des accusations sérieuses et graves contre le régime Algérien. La décision du Gouvernement de transition Malien d’annoncer la fin immédiate de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, souligne les tensions croissantes entre les deux pays et isole, encore plus, une junte militaire Algérienne aux abois !…
Le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du Gouvernement de transition Malien, a dénoncé l’instrumentalisation de l’accord par les autorités algériennes et les actes d’hostilité envers le Mali. Les graves accusations portent sur le soutien de l’Algérie à des groupes terroristes Maliens, offrant refuge et permettant l’ouverture de bureaux sur son sol !…
Le Gouvernement Malien rappelle le rôle central qu’il a joué dans l’indépendance de l’Algérie, mais remet en question l’attitude algérienne, si le Mali aurait accueillit des indépendantistes kabyles. Cette escalade verbale entre les deux pays voisins est sans précédent dans l’histoire de l’Algérie, plaçant le régime algérien sur le banc des accusés.
Par ailleurs, la crise met en lumière un éloignement de la Russie vis-à-vis de l’Algérie, cette dernière dénonçant le programme de réarmement malien financé par des pays tiers, faisant référence à la Russie. La Russie, nouvel acteur majeur au Sahel, s’est clairement positionnée aux côtés du Mali, rompant ainsi avec l’Algérie dans le conflit ouvert avec les dirigeants maliens.
La crise Malienne révèle un isolement absolu de l’Algérie, qui, par sa politique de relations tendues avec ses voisins, se trouve peu à peu abandonnée par ses anciens partenaires. L’actuel régime algérien semble isolé géopolitiquement, incapable de tisser de nouvelles alliances favorables à ses intérêts.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv