La pertinence de l’Initiative Royale pour l’espace Atlantique hautement saluée lors de l’AG de la Fédération Atlantique des Agences de Presse Africaines (FAAPA).

Les participants à une table ronde, tenue lundi à Salé, ont hautement salué la pertinence de l’Initiative lancée par SM le Roi Mohammed VI pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique, soulignant qu’il s’agit d’une illustration de l’engagement ferme du Royaume en faveur du développement de l’Afrique et du raffermissement de la coopération Sud-Sud.

A l’heure où l’Afrique est confrontée à des challenges multiples liés à une conjoncture économique et politique mondiale complexe, cette initiative à fort impact économique et stratégique changera à jamais le visage du continent et transformera le Sahel en une zone de prospérité et de stabilité, ont souligné les intervenants à cette rencontre organisée par le Policy Center for the New South (PCNS), dans le cadre de la 7ème Assemblée générale de la Fédération atlantique des Agences de Presse africaines (FAAPA).

A l’ouverture de cet événement, le président de la FAAPA, Directeur général de l’Agence Maghreb Arabe Presse (MAP), Fouad Arif, a mis l’accent sur l’importance multidimensionnelle de l’Initiative Royale Stratégique visant à favoriser l’accès des pays du Sahel sans littoral à la Côte Atlantique du Maroc, annoncée lors du Discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à l’occasion du 48éme anniversaire de la Marche Verte.

« Cette Initiative, tout comme les valeurs de notre Fédération, repose sur des prérequis impératifs, à savoir les partenariats gagnant-gagnant avec un impact concret au service des Africains, à même de libérer les énormes potentialités de la région Atlantique dans tous les domaines », a expliqué M. Arif lors de cette table ronde, en présence de Directeurs généraux d’agences de presse africaines, d’experts ainsi que d’éminentes personnalités de la région atlantique africaine.

Il a relevé que le choix pertinent du thème de cette table ronde consacrée au « potentiel de développement de l’Afrique atlantique », permet d’aborder la question sous des angles multiples : politique, économique, social ou encore environnemental.

Pour sa part, Mohamed Loulichki, Senior Fellow au PCNS, a fait observer que cette Initiative Royale, vouée à la promotion du co-développement dans la région du Sahel et à l’amélioration de l’accès à l’Océan Atlantique, ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour le présent et l’avenir de l’Afrique et son essor socio-économique.

L’Initiative Royale, qui s’inscrit dans la politique africaine du Royaume, permettra notamment de donner un coup d’accélérateur au développement d’infrastructures maritimes adaptées, d’économies robustes et d’industries d’exportation florissantes, a noté l’ancien ambassadeur du Royaume auprès des Nations Unies, jugeant primordial de favoriser une « alliance atlantique plus vaste ».

Face aux défis liés à la croissance démographique et au changement climatique, il importe de promouvoir une intégration régionale efficace et une opérationnalisation effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), a-t-il ajouté.

Evoquant l’impact qu’ont pu avoir les mutations géopolitiques, sécuritaires et économiques mondiales sur la région, Paul Isbell, professeur à l’Université Polytechnique Mohammed VI, a, de son côté, souligné la dimension stratégique du pan-atlantisme pour la promotion de l’Atlantique Sud. Il a ainsi mis en avant l’intérêt du partenariat pour la coopération atlantique, un mécanisme régional pour la coordination entre les pays concernés sur les questions liées notamment à l’environnement marin, au climat, à l’économie bleue et à la sécurité maritime et humaine.

Les débats au cours de cette table ronde se sont focalisés sur les multiples facettes de l’immense potentiel de développement que recèle l’Atlantique africain, à travers l’examen des pistes de développement durable et de l’intégration régionale au niveau de cet espace.

En exploitant ses diverses forces, l’Atlantique africain peut faire face à ses réalités complexes et forger une unité au-delà des frontières, ont fait remarquer les participants, ajoutant que les Etats de la région sont appelés à relever les défis et à tracer une voie de collaboration vers un développement durable et équitable.

Ils ont également insisté sur la nécessité de la mise en place de mécanismes de financement adéquat, notant l’intérêt d’un décollage économique commun qui tient compte aussi bien de la conception des projets que de leur réalisation.

La rédaction /Le7tv