Dans un nouvel épisode de son obsession malavisée anti-Maroc, le régime algérien a décidé de se tirer une balle dans le pied en interdisant tout transit ou transbordement depuis les ports marocains. Une décision absurde qui souligne davantage la spirale autodestructrice dans laquelle s’enfonce l’Algérie.
La correspondance datée du 10 janvier 2024, émanant de l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers, révèle cette volonté de bloquer toute opération de domiciliation pour les contrats de transport impliquant le transbordement ou le transit par les ports marocains. Une mesure qui témoigne de l’étroitesse d’esprit des autorités algériennes et de leur incapacité à distinguer entre les enjeux géopolitiques et les intérêts économiques nationaux.
Cette décision déraisonnable a suscité des critiques généralisées quant à son impact potentiellement dévastateur sur l’économie algérienne. Plutôt que de favoriser la prospérité et les échanges commerciaux, le gouvernement algérien semble déterminé à s’auto-isoler et à compliquer inutilement la vie de ses opérateurs économiques.
L’Association professionnelle des banques et des établissements financiers va même jusqu’à exhorter les autorités algériennes à vérifier systématiquement que le transbordement ou le transit n’implique pas les ports marocains avant d’autoriser toute domiciliation. Une bureaucratie tatillonne qui ne fait qu’ajouter des obstacles à un processus qui devrait être fluide et bénéfique pour l’économie du pays.
Cette démarche hostile ne fait qu’alimenter les tensions déjà existantes entre les deux pays voisins et risque de créer des perturbations inutiles dans le commerce régional. Les conséquences de cette décision hâtive ne se feront pas attendre, et c’est l’Algérie elle-même qui paiera le prix de cette politique irrationnelle.
En fin de compte, l’Algérie semble plus préoccupée par sa querelle politique avec le Maroc que par le bien-être économique de ses citoyens. Une stratégie qui, au lieu de consolider la position du pays sur la scène internationale, le fragilise davantage. Il est grand temps que les autorités algériennes repensent leur approche et mettent fin à cette politique auto-destructrice qui nuit avant tout à leur propre nation.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv