Le Ministre de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a déclaré que le Gouvernement avait adopté une approche « flexible » dans le traitement des déductions sur les salaires de certains enseignants grévistes.
Lors de la séance des questions orales de la Chambre des représentants, ce le lundi 8 janvier 2024, Benmoussa a souligné que « la grève est un droit garanti comme le stipule la constitution, mais en même temps, la loi affirme le principe du salaire en contrepartie du travail, ce qui a été appliqué pendant les gouvernements précédents. »
Le ministre a insisté sur le fait que le but de ces déductions est de ramener les enseignants en classe. Mentionnant que le gouvernement a initié un dialogue social « sérieux » et « responsable » avec le personnel éducatif.
Et de souligner que le gouvernement a adopté une approche flexible avec les déductions. Il a mentionné qu’ils se sont engagés à ne pas les appliquer en décembre pour les enseignants qui sont retournés en classe après les vacances de mi- semestre et que les enseignants auront l’opportunité de participer au soutien éducatif et de bénéficier d’une rémunération pour les heures supplémentaires.
En réponse aux interventions des députés, le ministre a réitéré que garantir le bon déroulement des études a conduit le ministère à prendre des mesures de gestion contre toute personne perturbant les services éducatifs publics et entravant le droit des élèves à l’éducation.
Il a également mentionné des incidents de violence et de harcèlement contre des enseignants non grévistes, des actes d’incitation au sein des institutions, et un manque de respect pour les institutions, expliquant que ce sont ces raisons qui ont motivé les actions du ministère contre tous ceux impliqués.
M. Benmoussa a également déclaré que le gouvernement avait ouvert un dialogue sectoriel responsable qui a conduit à l’amélioration des conditions matérielles pour les enseignants. Ceci en réponse aux attentes de cette catégorie et aux accumulations et promesses passées. Il a souligné que le salaire mensuel d’un enseignant du primaire, qui était d’environ 5.100 dirhams, est maintenant passé à 6.100 dirhams et atteint 15.000 dirhams en fin de parcours, comparé à 10.600 dirhams auparavant, soulignant que cela est un effort financier significatif pour maintenir la paix sociale dans le secteur.
La rédaction /Le7tv