Un simple échec dans l’African Football League, a suffit à déclencher une descente aux enfers pour le Wydad de Casablanca (WAC), un géant du football Marocain désormais plongé dans une crise sans précédent.
Ce club, jadis une fierté, tant en Championnat National qu’en Championnats Africains, est aujourd’hui au bord du gouffre, une réalité d’autant plus choquante pour les fans du club, que le WAC doit représenter bientôt le Royaume en Coupe du Monde des clubs 2025 aux États-Unis !…
Le tableau est sombre : un Président derrière les barreaux, des performances chaotiques en Ligue des Champions, des résultats décevants en Botola, des tensions internes dans le vestiaire, un staff technique décrié et une image reflétée alarmante. Tous les doigts désignent Said Naciri, désormais ex-Président du club, accusé d’avoir imposé depuis un décennie, une gestion arrogante, unilatérale et totalement opaque !…
Certes, Naciri avait hérité d’un club en pleine crise financière, mais malgré des succès réalisés, la crise actuelle soulève des questions cruciales sur la viabilité d’une gestion chaotique, tout sauf professionnelle. Certains critiquent l’absence de structures internes, laissant un seul homme aux commandes de toutes les responsabilités au sein du club !…
L’affaire judiciaire en cours, avec un Naciri derrière les barreaux, en attendant le verdict, a plongé le club dans un désarroi total. Abdelmjid Bernaki, désigné dans l’urgence, Président par intérim, ne peut empêcher l’impact dévastateur sur les performances sportives du club. La récente défaite contre le Raja a mis en évidence le manque de respect des joueurs envers l’entraîneur Faouzi Benzarti, trop vieux et beaucoup trop dépassé par le football moderne !…
Entre les blessures, la fatigue et l’atmosphère toxique dans le vestiaire, les champions d’Afrique de 2022 flirtent avec une élimination hâtive en Ligue des Champions, une première pour le club. En Botola, le WAC stagne à la 3e place, pour l’instant, avec 23 points et 4 défaites !…
Aujourd’hui, la crise du Wydad de Casablanca vient mettre à nu, non seulement des lacunes dans la gestion interne, mais aussi des défis de plus en plus insurmontables sur le plan financier. Les membres du comité directeur se voient maintenant confier la tâche urgente de sauver les lambeaux de ce qui était autrefois l’un des clubs les plus prestigieux du Maroc. La chute libre du WAC laisse un goût amer, symbolisant la déchéance d’une légende, un club aimé de tous…ou presque !
Abderrazzak Boussaid/Le7v