Le Maroc s’apprête à accueillir un investissement colossal des Émirats Arabes Unis, estimé à 10 milliards de dollars. Cet investissement phénoménal vise à ériger une centrale de production d’énergie renouvelable d’une capacité de 6.000 MégaWatts (MW), mettant l’accent sur l’hydrogène vert, une ressource cruciale pour l’avenir et sur laquelle l’Union Européenne concentre déjà ses efforts.
Ce projet d’envergure sera implanté dans la region de Dakhla-Oued-Eddahab et est prévu pour entrer en activité dans les 10 à 15 prochaines années. Le groupe Émirati Taqa pilotera ce projet ambitieux, ayant déjà pris des mesures significatives pour exploiter le potentiel énergétique du Sud du Maroc, d’après les informations d’Asharq Business.
Selon un responsable de Taqa, cité par le journal économique Saoudien associé à Bloomberg, le groupe Émirati a acquis un terrain de 70.000 hectares pour y établir son complexe. À terme, cette centrale devrait devenir la plus grande du Maroc en termes d’investissement et de capacité de production, confirmant les données présentes dans le rapport sur le foncier public réservé à l’investissement, une annexe du projet de Loi de finances 2024.
Il est important de noter que Taqa Morocco, en tant que premier producteur privé d’électricité au Maroc, est déjà impliqué dans plusieurs programmes axés sur les énergies renouvelables. En mars 2023, le groupe avait déjà annoncé un investissement de près de 1,6 milliard de dollars pour produire 1000 MW d’énergies renouvelables d’ici 2030.
Récemment, le 14 décembre, Taqa Morocco a signé un mémorandum d’entente avec la société Française Nexans pour que toute la consommation électrique de ses sites Marocains provienne d’énergie renouvelable, s’inscrivant ainsi dans la stratégie de décarbonation de l’industrie marocaine.
Outre Taqa Morocco, d’autres grands groupes internationaux montrent un intérêt pour Dakhla-Oued-Eddahab. Parmi eux, le polonais Green Capital, qui envisage d’y installer un projet de production d’hydrogène vert de 8 gigawatts (GW), et l’entreprise marocaine Falcon Capital, qui planifie une usine d’hydrogène vert sur une superficie de 150.000 hectares, créant ainsi environ 350 emplois.
Cette dynamique prometteuse positionnera la région comme un hub mondial de l’hydrogène vert, attirant l’attention d’autres investisseurs majeurs dans un avenir proche.
La rédaction /Le7tv