L’engagement du Maroc en faveur d’une approche humaniste dans la gestion des migrations prend sans cesse de l’ampleur, en veillant à y apporter aux problématiques y afférentes des réponses concrètes et globales.
La célébration de la Journée internationale des migrants, le 18 décembre, offre justement l’opportunité de mettre en avant les efforts du Royaume, en termes de gouvernance migratoire et de protection des droits des migrants.
Sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a en effet adopté une politique migratoire fondée sur une approche humaniste, cohérente et globale couvrant les domaines clés que sont l’éducation, la santé, le logement et l’assistance sociale.
Cette nouvelle politique englobe aussi la formation professionnelle et l’emploi, la gestion des flux migratoires et la lutte contre la traite des êtres humains, conformément aux objectifs inscrits dans le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, signé à Marrakech en décembre 2018.
La stratégie nationale sur l’immigration et l’asile a établi un cadre institutionnel approprié et conforme au respect des droits de l’Homme, mettant l’accent sur quatre objectifs stratégiques : l’intégration responsable, la réglementation, l’institutionnalisation et la gestion des flux migratoires.
L’expérience pionnière du Royaume dans la gestion de la migration est désormais érigée en modèle, notamment en matière de mise à niveau du cadre juridique de la migration, de l’asile et de la lutte contre la traite des êtres humains, dans le cadre d’une politique nationale volontariste et humaine.
Le Maroc, dont le Souverain a été désigné Leader de l’Union Africaine (UA) sur la question migratoire, abrite également le siège de l’Observatoire Africain de la Migration (OAM), un témoignage sans équivoque de son leadership volontariste qui marque un pas vers l’objectif de permettre à l’Afrique de s’approprier la question migratoire africaine.
L’OAM est considérée dans ce contexte comme une institution pionnière en Afrique et principal promoteur de l’Agenda africain sur la migration, présenté en janvier 2007.
En tant qu’institution de l’Union africaine, l’Observatoire s’assigne une triple fonction de compréhension, d’anticipation et d’action. Il sert de moyen de connaissance du phénomène migratoire, d’aide à la conception de politiques migratoires informées, et d’instrument de coordination et de mise en réseau.
Dans le même ordre d’idées, Rabat a joué un rôle actif dans les efforts internationaux et régionaux liés à la gouvernance de la migration, dont en particulier le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, adopté lors d’une conférence internationale tenue en décembre 2018 dans le Royaume sous l’égide des Nations unies.
Ce Pacte est le premier accord intergouvernemental destiné à couvrir toutes les dimensions des migrations internationales à travers une approche globale et exhaustive.
Sous cet angle, le Maroc avait accueilli en 2021 la première réunion intergouvernementale pour l’examen régional du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières qui a permis d’évaluer la mise en œuvre du Pacte en Afrique et de jeter les bases du Forum international d’examen des migrations de 2022.
Décrétée en 2000 par les Nations unies, la Journée internationale des migrants « rime avec la reconnaissance des valeurs qu’apportent les migrants dans les sociétés d’accueil », explique à la MAP Salaheddine Maizi, professeur universitaire spécialisé en question de migration.
« Les flux migratoires augmentent la population d’âge actif dans le pays d’accueil« , selon l’expert qui précise que l’offre potentielle de travail est susceptible d’influencer le capital productif.
Le Pacte mondial de la migration, a-t-il relevé, est le premier accord intergouvernemental destiné à couvrir toutes les dimensions des migrations internationales à travers une approche globale et exhaustive, afin d’atténuer les préjugés concernant les migrants.
La rédaction /Le7tv