Cette exploration minière s’étend sur une surface totale de près de 80 km2. Trois de ces autorisations sont chapeautées par le projet Meseta, essentiellement pour la recherche de cuivre. Ce minerai fait partie de ces métaux rares que le monde entier convoite et qui seront le pilier de l’économie de demain. C’est d’ailleurs ce qui fait courir le président français Emmanuel Macron jusqu’en Asie centrale.
Le Britannique CMR a jeté son dévolu sur une région nichée à 80 km au sud de Rabat, une zone connue pour ses minéralisations en cuivre, tungstène, étain, plomb-zinc… Autant dire le Graal par les temps qui courent. «Nous sommes ravis d’ajouter le projet Meseta à notre portefeuille de permis d’exploration. Les premiers éléments disponibles nous donnent confiance dans le potentiel de développement du cuivre au niveau de ce site», a commenté Charlie Long, président-directeur général de CMR.
Le ténor britannique fait le pari de l’investissement dans des projets capables d’accompagner la transition vers les énergies propres et qui en même temps gonfleront rapidement ses recettes au Maroc. Et CMR ne s’arrête pas là, il a également un oeil très intéressé sur les progrès de la chimie des batteries et toutes les nouvelles techniques d’électrification pour aller vers la décarbonation dont débat actuellement la Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques.
A noter que depuis que CMR a pris le contrôle majoritaire (80%), en juin 2023, d’Atlantic Research Minerals SARL (ARM) il est dans une dynamique de développement de son portefeuille de programmes miniers au Maroc. Il a conclu dans ce sens, en septembre dernier, un accord autour du projet Ighrem, lequel ouvre des horizons très larges dans l’extraction de cuivre, de magnétite et de manganèse.
La rédaction /Le7tv