Après le report du Sommet Arabo-Africain prévu à Ryad, l’Union Européenne (UE) a pris la décision de reporter une réunion Ministérielle prévue le 20 novembre avec l’Union Africaine (UA). L’une des principales raisons évoquées pour ce report est la présence de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), à cet événement. Ce nouvel ajournement souligne une fois de plus le rejet des partenaires internationaux de cette entité fantoche créée de toutes pièces par l’Algérie à coup de pétrodollars, et soutenue par son allié l’Afrique du Sud !
Ainsi, les événements visant à renforcer la coopération entre l’UA et d’autres acteurs internationaux connaissent des reports successifs, tous liés à la présence de la pseudo-RASD. Cette entité, qui sous l’impulsion de l’axe Algérie-Afrique du Sud, tente à participer à toutes les réunions où l’UA est impliquée.
Selon des sources sûres, le report de cette réunion UE-UA est uniquement attribué à la présence de la RASD. Cette présence est loin d’être souhaitée par la majorité des pays membres de l’UE et de l’UA, soulignant ainsi l’impact négatif de cette entité controversée sur les relations internationales.
Cet ajournement de la réunion entre l’UE et l’UA est le deuxième du genre en l’espace d’un week-end. Le sommet Arabo-Africain en Arabie Saoudite, prévu samedi, a également été reporté en raison de la tentative de l’Algérie d’imposer la présence du polisario, sous les couleurs de la RASD, à ces réunions.
Alors que la majorité des pays membres de l’ONU ne reconnaissent pas la RASD et que le soutien au Plan d’Autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine est de plus en plus fort, l’UA doit prendre des décisions radicales pour préserver ses relations internationales. L’expulsion éventuelle de la RASD de l’UA est devenue une obligation pour rétablir des partenariats fructueux et construire un avenir diplomatique solide pour l’Afrique.
Abderrazzak Boussaid /Le7tv