TROP C’EST TROP !…L’annonce d’une nouvelle grève nationale de trois jours à partir du 14 novembre par la Coordination Nationale du Secteur de l’Éducation, regroupant plus de 20 coordinations, témoigne de l’escalade des tensions entre le ministère de tutelle et les enseignants. Cette situation précaire a des conséquences dévastatrices sur les élèves et leurs parents, qui se retrouvent pris au piège de ce jeu de « bras de fer » irresponsable !…
Si la colère des enseignants est dirigée contre le nouveau statut unifié, qu’ils considèrent comme injuste et imposé sans consultation ; « les grèves répétitives, les sit-in et les manifestations ne font elles, qu’exacerber la situation, mettant en danger l’éducation de nos enfants », semblent crier les parents d’élèves. Avec la prise en otage des élèves et de leurs parents qui se sentent déjà comme les victimes collatérales de cette irresponsabilité partagée, l’année scolaire en cours est plus que menacée !…
Les répercussions de ces grèves sur les élèves sont tout simplement inacceptables. Le temps d’apprentissage perdu et les perturbations constantes dans le déroulement du programme d’études sont des menaces sérieuses pour leur avenir éducatif. Les parents sont en droit de s’inquiéter face à cette crise qui mine l’avenir de leurs enfants.
Bien que le Chef de Gouvernement Aziz Akhannouch ait initié des discussions avec les syndicats, les résultats restent insatisfaisants. Un protocole d’accord signé en janvier 2023 est censé être un progrès, mais les enseignants demeurent intransigeants, exigeant des réponses claires et concrètes. Les parents sont en droit de se demander si les autorités sont réellement prêtes à résoudre ce conflit de manière sérieuse et durable et si les enseignants sont suffisamment responsables pour accepter un compromis salvateur ?
Abderrazzak Boussaid/Le7tv