Après deux années consécutives de sécheresse, le ministère de l’Équipement au Maroc intensifie ses efforts pour atténuer les effets néfastes de ce phénomène climatique.
Dans cette perspective, une convention visant à étendre le programme d’insémination artificielle des nuages, connu sous le nom d’Al-Ghait, a été conclue entre plusieurs ministères, dont ceux de l’Équipement, de l’Intérieur, des Finances, de l’Agriculture, et l’Administration de la défense nationale.
Le budget alloué à cette initiative s’élève à 160 millions de dirhams sur une période de trois ans.
Outre les centres de Beni-Mellal, El Hajeb et Azilal, qui disposent déjà de 20 sites, de nouveaux centres ont été établis au cours des trois dernières années à Khénifra, Taza, Tansift, El Haouz, et Souss-Massa, portant le nombre total de sites à 24.
Alors que la période d’insémination se limitait traditionnellement de novembre à avril, elle a été étendue à l’année entière. En parallèle, le ministère de l’Équipement a modernisé le programme en lui attribuant de nouvelles technologies, notamment l’acquisition d’un nouvel avion entièrement équipé. Pour l’année à venir, un budget de 17,15 millions de dirhams est prévu pour soutenir le développement continu du programme Al-Ghait.
Rappelons que le programme Al-Ghait a été lancé en 1984, faisant du Maroc un pionnier dans le domaine de la modification du climat. Le pays offre également son expertise à d’autres nations africaines. Le programme se décline à travers des opérations d’insémination des nuages, impliquant des vecteurs terrestres et aériens.
Après une phase initiale de tests en collaboration avec des spécialistes américains sur cinq ans, le programme a été étendu à l’échelle nationale à partir de 2005, avec l’intervention de la Gendarmerie Royale et des Forces Royales Air, utilisant notamment des avions de type Alpha jet.
La rédaction /Le7tv