Alors que la grève perdure depuis plusieurs jours, la capitale du Royaume est le théâtre ce matin d’une imposante marche nationale des enseignants du Maroc. Ils se sont massivement dirigés vers Rabat ce mardi pour protester contre le nouveau statut unifié des enseignants.
La situation marque une rupture entre le ministère de l’Éducation nationale et les organisations syndicales de l’enseignement. Le corps enseignant du secteur public a investi les rues pour exprimer son mécontentement envers les dispositions du nouveau statut unifié des enseignants, récemment adopté.
Après des jours de grèves et de sit-in, les syndicats du secteur ont organisé ce mardi une marche nationale à Rabat, baptisée la « Marche de la dignité », sous un important dispositif de sécurité.
Elle a débuté à 11 heures du matin devant le Parlement et devrait atteindre le siège du ministère de l’Éducation. Des milliers d’enseignants venus des quatre coins du Royaume ont ainsi investi les rues de la capitale pour exprimer leur désaccord envers le statut unifié proposé par Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale.
Les syndicats s’opposent catégoriquement à ce statut, affirmant qu’il a été adopté par le Conseil de gouvernement sans leur consentement. De son côté, le gouvernement, par le biais de son porte-parole, estime que le dialogue est la seule solution à ce problème qui perdure depuis assez longtemps.
Lors de la dernière réunion entre le gouvernement et les syndicats, Aziz Akhannouch s’était engagé à améliorer ledit statut. Cependant, si les choses ne progressent pas, les syndicats menacent de poursuivre les grèves et les sit-in jusqu’à nouvel ordre. Le gouvernement finira-t-il par faire marche arrière ?
La rédaction /Le7tv