La solution à deux États constitue le seul fondement réaliste d’une paix et d’une stabilité véritables au Moyen-Orient, a affirmé, samedi au Caire, le Secrétaire Général des Nations unies, António Guterres.
Aujourd’hui, il est plus nécessaire que jamais de déployer d’énormes efforts pour instaurer la paix dans la région et mettre fin à l’effusion de sang, a indiqué le chef de l’ONU dans un discours lors du Sommet de la Paix, notant que la solution à deux Etats est le moyen pour atteindre cet objectif.
« Il est du droit des Israéliens de voir leurs besoins légitimes de sécurité se réaliser, de même pour les Palestiniens qui ont le droit de voir se concrétiser leurs aspirations légitimes à un État indépendant, conformément aux résolutions des Nations Unies, au droit international et aux conventions y afférentes », a souligné M. Guterres.
Le Secrétaire Général des Nations Unies a appelé, dans ce cadre, au respect du droit international humanitaire, dont les Conventions de Genève, consistant à protéger les civils, et à ne pas prendre pour cibles les hôpitaux, les écoles et les locaux des Nations Unies qui abritent actuellement un demi-million de personnes à Gaza.
Il a, à cet égard, insisté que les objectifs à court terme doivent être clairs, réitérant son appel à une aide humanitaire immédiate, continue et sans restriction en faveur des civils bloqués à Gaza, à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages et au déploiement d’efforts immédiats et sincères pour mettre un terme aux violences.
Les travaux du « Sommet de la Paix » ont débuté ce matin dans la nouvelle capitale administrative dans les environs du Caire.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, est représenté à ce Sommet par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Ce Sommet connaît la participation de 30 pays, de l’Organisation des Nations Unies et de trois organisations régionales, dans un effort conjoint visant à réduire l’escalade à Gaza, à protéger les civils, à ouvrir des couloirs de sécurité et à permettre l’entrée de l’aide humanitaire.
La rédaction /Le7tv