L’annonce de la venue de Sarah Al Zakaria, la chanteuse libanaise controversée, au Maroc pour donner une série de concerts a suscité une grande polémique. En effet, des affiches et des annonces promotionnelles de l’événement ont circulé sur les réseaux sociaux. Cette chanteuse est interdite de chanter dans de nombreux pays arabes en raison des paroles de ses chansons jugées offensantes envers la pudeur et préjudiciables aux femmes et aux hommes.
Ayoub Tarabi, secrétaire général du syndicat professionnel pour la protection et le soutien des artistes, a révélé que la situation actuelle du pays après le séisme qui a frappé la région d’Al Haouz, causant d’énormes pertes, ne permet pas d’organiser des événements artistiques, comme des concerts ou des danses, surtout dans la ville de Marrakech, proche des zones sinistrées.
Il a ajouté dans une déclaration à la presse que le syndicat a donné des instructions à son bureau régional à Marrakech pour contacter les autorités concernées, la direction régionale du tourisme et le conseil de la commune de Marrakech afin de suspendre ces soirées, qu’il a qualifiées de « frivoles à un moment où les larmes des citoyens ne sont pas encore séchées après la tragédie qui a secoué le pays. »
Il a souligné que son syndicat a condamné, dans un communiqué, l’accueil de Sarah Al Zakaria pour organiser une série de soirées dans des clubs et des centres touristiques à Marrakech, notant que deux syndicats artistiques arabes ont refusé l’entrée de la chanteuse libanaise controversée dans leurs villes et l’ont empêchée de donner des concerts.
Le syndicat professionnel pour la protection et le soutien des artistes a exprimé son indignation face à la venue de Sarah Al Zakaria au Maroc, mettant la responsabilité sur les autorités responsables des secteurs du tourisme, de la culture, de l’art, ainsi que sur les responsables de la sécurité à Marrakech, en plus des organisateurs de ces soirées.
Il a affirmé que son secrétariat général interviendra rapidement dans ce dossier par souci de préserver la jeunesse, les adolescents et les jeunes, ainsi que pour préserver les principes et les valeurs des Marocains.
Le syndicat des artistes jordaniens avait appelé les responsables des établissements touristiques et les organisateurs de concerts à empêcher la chanteuse libanaise Sarah Mahmoud Al Zakaria de pratiquer toutes les professions artistiques, soulignant qu’il serait contraint de prendre des mesures légales à son encontre, et affirmant qu’il n’est pas permis de dépasser les limites morales ou verbales dans l’exercice des professions couvertes par la loi.
De son côté, l’artiste égyptien Mustafa Kamel, le chef du syndicat de la musique égyptienne, a révélé que la même chanteuse a été définitivement interdite de chanter en Égypte, et que sa licence a été retirée après la fin de l’enquête menée à son encontre au siège du syndicat.
Sarah Al Zakaria a connu une montée en flèche de sa popularité ces derniers temps, atteignant une grande renommée après le grand succès de sa chanson « Tiji Ntzwaj Bel Sir », devenant une tendance pendant des mois sur toutes les plateformes de musique et les applications de réseaux sociaux.
La rédaction /Le7tv